Laurier-Station

10 vinyles à ressortir des boules à mites

Que vous ayez 18 ou 40 ans, les chances sont fortes que vos parents possèdent une collection de 33-tours surprenante au grenier, au sous-sol ou dans un entrepôt à Montréal. Il n’est pas rare que ces collections comportent des petits bijoux oubliés…

L’équipe de Sors-tu.ca s’est prêté au jeu de proposer 10 albums à ressortir de la vieille boîte entreposée par vos parents.


Uriah Heep
The Magician’s Birthday (1972)
(par Jean-François Tremblay)

uriahheepTheMagiciansBirthdayPasser des heures à fouiller parmi les disques de mes parents lorsque j’étais ado, c’était comme être assis au milieu de la caverne d’Ali Baba, en pâmoison devant chaque nouvelle pépite que je découvrais. J’ai hérité de mon père son amour du rock « bluesé » des années 60 et 70, et dans sa collection, parmi les Led Zep, Deep Purple, et The Guess Who, se trouvait quelque chose d’un peu moins connu : Uriah Heep. La formation était menée par le chanteur David Byron, dont la voix d’or chargée d’émotion se juxtaposait parfaitement au rock un peu hard de ces Anglais qui racontaient des histoires de magiciens et de sorciers. Ce disque est la deuxième partie d’un diptyque (l’autre est « Demons and Wizards », lancé un peu plus tôt la même année), mais c’est « Magician’s » que je préfère, car ce fut ma première expérience avec le groupe. Je possède toujours les deux albums sur vinyle. Ils me rappelleront toujours mon père.

J’ai longtemps eu l’impression que nous étions seuls au monde à connaître ce groupe. Encore aujourd’hui, j’ai l’impression que cette influente formation est cruellement ignorée du public, du moins de ce côté-ci de l’Atlantique. Pourtant, ils ont posé les bases du hard rock au même titre que Black Sabbath, Deep Purple et Led Zep. Et Uriah Heep produit encore des albums aujourd’hui (avec un autre chanteur, Byron étant mort dans les années 80). Recommandé aux amateurs de guitares mordantes et de rock mélodique.

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