9 choses à retenir du Premier Gala de l’ADISQ 2016

La semaine des galas de l’ADISQ débutait jeudi avec le Premier Gala (anciennement nommé L’Autre Gala) ainsi que le Gala de l’industrie. À la lumière des gagnants dévoilés dans une quarantaine de catégories, voici 9 choses qu’on retient.

1. Erik West-Millette est grandement sous-estimé

Mine de rien, Erik West-Millette est l’artiste le plus récompensé de cette soirée préliminaire de la semaine ADISQ. Son projet West Trainz lui a permis de mettre la main sur trois statuettes, et pas les moindres : Album instrumental de l’année, arrangeur de l’année (au côté de Olaf Gundel et Martine H. Crispo) et réalisateur de l’année.

Pourra-t-il causer l’ultime surprise ce dimanche en ajoutant à sa collection le Félix de la Découverte de l’année au grand Gala ?

2. La critique se prononce : Fred Fortin a fait l’Album de l’année

On n’en doutait point, mais voilà que le dernier album de Fred Fortin, Ultramarr, est auréolé d’un Félix fort convoité : celui de l’Album de l’année – Choix de la critique.  La compétition était pourtant féroce : Koriass, Philippe Brach, Safia Nolin et le ci-haut mentionné West Trainz était aussi en lice.

Fortin et son pote Pierre Girard ont aussi remporté le Félix de la Prise de son et mixage de l’année.

On verra dimanche si ce sera suffisant pour lui assurer un Félix ce dimanche, soit dans le catégorie d’Auteur compositeur ou dans la catégorie Album rock de l’année. Pour ce dernier, ses « adversaires » sont variés : Bodh’aktan, Rémi Chassé, Les Cowboys Fringants et Les Trois Accords.

Consultez notre critique de l’album Ultramarr de Fred Fortin.

3. François Pérusse est abonné aux Félix

Difficile à croire, mais François Pérusse a remporté plus de prix aux galas de l’ADISQ au fil des ans que d’Oliviers !  Dès qu’il sort un Album du peuple, c’est comme un automatisme : il remporte le Félix de l’Album de l’humour de l’année. Ce fut une fois de plus le cas cette année avec son Album du Peuple Tome 10, sans compter qu’il mettait aussi la main sur le Félix de l’Album de l’année – Meilleur vendeur. Le succès ne dérougit pas pour Pérusse depuis 25 ans.

4. Koriass s’impose comme chef de file du hip-hop québécois

Sans grande surprise, Love Suprême de Koriass a été nommé Album Hip-Hop de l’année, et sa pochette a aussi gagné le Félix de la Pochette de l’année. Voilà là une belle consolation pour avoir échappé l’Album de l’année – Choix de la critique aux mains de Fred Fortin.

Il est d’ailleurs toujours en lice pour un prix ce dimanche au grand Gala, soit celui d’Auteur compositeur de l’année.

5. Adamus, roi de l’alternatif

On se demandait pourquoi Sorel Soviet So What ? de Bernard Adamus n’était pas nommé dans la catégorie Album de l’année – Choix de la critique. En revanche, il remporte le Félix de l’Album alternatif de l’année. Fort mérité.

Bernard Adamus est aussi en lice pour l’Auteur Compositeur de l’année.

6. L’année spectacle de Leloup

Le Gala de l’ADISQ 2015 a été faste pour Leloup, mais cette année pourrait aussi être assez gagnante. Déjà aujourd’hui, les deux spectacles de Leloup (le spectacle solo de la Place des Arts, et celui full band présenté maintes fois au Métropolis au cours de la dernière année) ont permis à son entourage et lui-même de remporter 3 Félix supplémentaires : Concepteur d’éclairage de l’année (Jean-François Couture) pour Jean Leloup Solo – Le fantôme de Paradis City, Sonorisateur de l’année pour Jean Leloup et son orchestre en concert à Paradis City (Pierre-Luc Beaulieu) et Leloup lui-même pour Metteur en scène de l’année pour son spectacle solo.

Le Gala de l’ADISQ de dimanche pourrait lui sourire tout autant, puisque les DEUX spectacles sont en nomination pour le Félix du Spectacle de l’année – Auteur compositeur interprète, alors que sa chanson Voyageur est en lice pour la Chanson de l’année, et Leloup lui-même en nommé pour l’Interprète Masculin de l’année.

7. Safia Nolin + Noël + espace = vidéoclip de l’année !

Qui l’eut crû. Un vidéoclip de Noël (mais pas vraiment de Noël) remporte le Félix du vidéo de l’année. Bravo à Safia Nolin et la maison de production NAVAI.

 

8. Quand le Québec rayonne en anglais

Le premier album anglophone de Coeur de Pirate lui a valu le Félix de l’Album anglophone de l’année, mais c’est à Patrick Watson qu’est revenu le prix du Spectacle anglophone de l’année, alors que Half Moon Run était désigné Artiste québécois s’étant le plus illustré hors-Québec.

Belle représentation anglophone pour le Québec !

9. Turbo Kid aura été payant pour Le Matos

En travaillant sur la trame sonore du très bon film de genre Turbo Kid, Le Matos a non seulement produit un album typiquement soundtrack, mais aussi un deuxième disque de matériel original inspiré du processus, intitulé Chronicles of the Wasteland. Celui-ci leur aura permis de mettre la main sur le Félix de l’Album électronique de l’année. Bien mérité !

Le Gala de l’ADISQ sera diffusé ce dimanche sur les ondes d’ICI Radio-Canada, en direct de la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal. Sors-tu.ca s’y trouvera pour vous rapporter les résultats ainsi que les commentaires des gagnants à chaud en coulisses !

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Gagnants en vrac

LE PREMIER GALA DE L’ADISQ

Album de l’année – Adulte contemporain : Tokyo, Ingrid St-Pierre

Album de l’année – Alternatif : Sorel Soviet So What, Bernard Adamus

Album de l’année – Anglophone : Roses, Coeur de pirate

Album de l’année – Choix de la critique : Ultramarr, Fred Fortin

Album de l’année – Classique / Orchestre et grand ensemble : Mahler 10, Orchestre Métropolitain, Yannick Nézet-Séguin

Album de l’année – Classique / Soliste et petit ensemble : Chopin, Charles Richard-Hamelin

Album de l’année – Country : Nous, Renée Martel et Patrick Norman

Album de l’année – Hip-Hop : Love Suprême, Koriass

Album de l’année – Instrumental : West Trainz, Erik West-Millette

Album de l’année – Jazz : Spring, Susie Arioli

Album de l’année – Meilleur vendeur : L’Album du peuple – Tome 10, François Pérusse

Album de l’année – Musique électronique:  Chronicles Of The Wasteland, Le Matos

Album de l’année – Musiques du monde : Neo-reconquista, Boogat

Album de l’année – Réinterprétation : Patsy Cline, Brigitte Boisjoli

Album de l’année – Traditionnel : 3/4 Fort, Nicolas Pellerin et les Grands Hurleurs

Album ou DVD de l’année – Humour : L’Album du peuple – Tome 10, François Pérusse

Album ou DVD de l’année – Jeunesse :  La guerre des tuques 3D, Artistes variés

Artiste québécois de l’année s’étant le plus illustré hors Québec : Half Moon Run

Spectacle de l’année – Anglophone : Love Songs for Robots, Patrick Watson

Spectacle de l’année – Humour : Les Morissette, Louis Morissette et Véronique Cloutier

Vidéo de l’année:  Noël partout, Safia Nolin

 

Gala de l’Industrie

Agence de spectacles de l’année : Concertium

Arrangeur de l’année: Erik West-Millette, Olaf Gundel, Martine H. Crispo pour West Trainz

Concepteur d’éclairage de l’année: Jean-François Couture pour Jean Leloup Solo – Le fantôme de Paradis City

Diffuseur de spectacles de l’année : La Maison de la culture de Gatineau

Équipe de promotion radio de l’année: Local9

Équipe de promotion Web de l’année : Dare To Care Records

Équipe de relations de presse de l’année: Bonsound

Événement de l’année : Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue

Maison de disques de l’année : Dare To Care Records

Maison de gérance de l’année:  Bonsound

Metteur en scène de l’année : Jean Leloup pour Jean Leloup Solo – Le fantôme de Paradis City

Pochette d’album de l’année : Love Suprême, Koriass (Nouvelle administration)

Prise de son et mixage de l’année: Pierre Girard, Fred Fortin pour Ultramarr

Producteur de disques de l’année:  Les Disques Audiogram

Producteur de spectacles de l’année : Spectra Musique

Réalisateur de disque de l’année: Erik West-Millette pour West Trainz

Salle de spectacles de l’année: Théâtre du Vieux-Terrebonne

Scripteur de spectacle de l’année: Fred Pellerin pour Plus tard qu’on pense

Sonorisateur de l’année: Pierre-Luc Beaulieu pour Jean Leloup et son orchestre en concert à Paradis City

Félix Hommage: Yvan Dufresne

Artiste de la francophonie s’étant le plus illustré au Québec: Stromae