À la douleur que j’ai à l’Usine C | Virginie Brunelle lève son verre à la douleur

C’est en s’inspirant du « côté sombre » que Virginie Brunelle met sur pied À la douleur que j’ai, une toute nouvelle oeuvre qui sera présentée en première mondiale du 23 au 26 novembre prochain, à l’Usine C. Présenté par l’Agora de la danse, la pièce explore l’inachevé, de façon aussi brute que sensible.

Virginie Brunelle, avec sa compagnie éponyme qu’elle fonde en 2009, se dresse comme une des figures emblématiques de l’univers de la danse contemporaine. Après avoir charmé le public (et la critique) avec Foutrement et Complexe des genres, elle mêle la poésie à ses chorégraphies qui sont toutes teintées d’une vérité qui réussit toujours à toucher et à interpeller le public.

Cette fois-ci, elle s’apprête à lever son verre à l’émotion brute qu’est la douleur, accompagné de 6 interprètes. À la douleur que j’ai raconte plusieurs histoires qui voient les personnages se transformer, le tout dans un univers qui n’est pas totalement narratif.

La douleur dont il est question, elle vient entre autre de l’impression d’inachevé qui naît à la fin d’une relation, qu’elle soit affective ou familiale. En fait, c’est beaucoup une exploration de ce lien intemporel qui unit à l’autre, et qui reste toujours. C’est aussi une introspection vers les sentiments de perte et d’absence de même qu’un regard autant sur soi-même que sur l’autre.

À la douleur que j’ai est une oeuvre intense, brute et touchante, qui sert de rencontre entre les interprètes, le public et la douleur, ne laissant personne indifférent. La pièce est présentée en première mondiale à l’Usine C du 23 au 26 novembre. Il y aura aussi une discussion avec le public après la représentation du jeudi 24 novembre.

 

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