AD LIBITUM #14 | Le Cycle de diffusion des festivals québécois

Allo Sors-tu.ca. Je suis de retour, toujours dans le but de démystifier les mythes et choses nébuleuses qui entourent la notion de programmateur et sur les festivals. Bien content de te retrouver, tu m’as manqué un peu Sors-tu.ca.

Hier débutaient les Francofolies, et le retour de cette question dans mon entourage :

Tu dois être pas content les francos/Jazz font plein de spectacles que tu aurais pu présenter…

Non, je suis bien content.

Crevons une bulle, un mythe, une rumeur (pour vrai, je ne sais pas si c’est une rumeur ou pas). Entre évènements, on s’aime bien et se respecte et s’apprécie. Entre programmateurs on échange, on s’envoie des courriels pour souligner le bon boulot, la belle prog qui vient d’être présentée. Allons plus loin, on est même complémentaire les uns des autres.  C’est ce qu’on appelle : le cycle de diffusion d’une année.

Le Cycle et les exclusivités

Prenons par exemple un spectacle qui sera présenté en première aux Francos, il pourra aisément être présenté à Coup de coeur francophone en novembre. Soit près de 5 mois après sa première.  Ce temps entre les deux évènements est parfait pour surfer sur la rumeur d’un excellent spectacle espérer encore plus de ventes/écoutes d’albums pour donner l’envie à un bon nombre de personnes de voir ce spectacle.

Le souci est beaucoup plus quand un spectacle est présenté à l’intérieur de la période d’exclusivité normale d’un festival soit habituellement 90 jours avant le spectacle ou 30 jours après. Comme dans le cas de CCF à l’intérieur de ces 90 jours, il y a Phénoménia, le Festival International de Littérature (FIL), Pop Montréal. Il est bien rare (vraiment, vraiment rare) qu’un spectacle qui a été présenté dans ces évènements le soit aussi à Coup de cœur.

Puis quand ça arrive qu’un artiste et son équipe choisissent de se présenter dans ces évènements ou de se produire durant cette période et bien c’est tant mieux et on se reprendra.

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