Alessia Cara

Alessia Cara au Métropolis | Un deuxième passage à Montréal réussi

Ce mardi 1er novembre, Alessia Cara était de passage au Métropolis. Elle affiche ainsi sa deuxième date à Montréal pour 2016, après un passage au Théâtre Corona en début d’année. La jeune chanteuse de vingt ans est sans conteste la nouvelle sensation pop, aux accents soul/R&B : elle enchaîne les dates partout dans le monde depuis la sortie de son album Know-It-All il y a près d’un an.

Des fans assidus

À 18h15, en entrant dans la salle de spectacle, le monde déjà présent, autant dans la fosse qu’au balcon, nous laisse sans voix. Alessia a sans aucun doute une base de fans solide, prête à venir au moins deux heures avant le début du show pour s’assurer d’avoir une place idéale où profiter pleinement de la prestation de l’artiste.

Après deux premières parties avec d’abord Craig Stickland puis Ruth B, visiblement appréciées du public, Alessia est montée sur scène à environ 21h20. On était à deux doigts de démissionner, ou de croire à une plaisanterie. Mais où se cache Alessia?

Alessia au grand coeur

Une ambiance cosmique ouvre le concert avec des fusées pixelisées pour le titre Know-It-All. Alessia est visiblement très à l’aise sur scène. Elle l’occupe confortablement en lançant un chaleureux « Montreal! », tout en touchant quelques mains de fans les plus proches. Elle rappelle par la même occasion ses origines canadiennes, elle qui a grandi à Toronto, avant d’enchaîner avec Four Pink Walls. Ça groove, et la voix de la chanteuse est captivante, avec un timbre soul qui est accrocheur. Elle prend des baguettes et tape sur le tambour de la batterie avant d’interpréter Wild Things, chanson qui nous démontre qu’elle a définitivement de belles capacités en terme de vocal runs et riffs!

Overdose est le prochain titre à être interprété, elle attrape sa guitare acoustique, accompagnée du reste du band. Avec Outlaws, des images du désert superposées avec sa silhouette de profil façon « pellicule photo en négatif » agrémentent son interprétation. Elle ouvre ensuite Stars avec toute une partie piano-voix, avant d’inviter Ruth B à chanter en duo avec elle. Après avoir présenté ses musiciens, Alessia introduit Stone, et elle a vraisemblablement un grand cœur puisqu’elle invite cette fois Craig Stickland à venir sur scène pour chanter. Leurs voix s’harmonisent d’ailleurs très bien!

Elle annonce avec plaisir une reprise de I’m no good de l’artiste Amy Winehouse, dont elle est loin de cacher son admiration sur les réseaux sociaux. Elle a même le courage de livrer seule sa version du titre, en guitare électrique/voix.

Bain de foule

Alessia profite du moment qui suit pour chanter Happy Birthday à son manager dont c’est l’anniversaire, tout en l’entartant avec du gâteau. Puis, le titre Seventeen lui permet de rebondir toujours avec une belle énergie. Son riff vocal se chante bien et électrise la foule.

Une partie instrumentale, avec des images pixelisées comme dans les premiers jeux vidéos, est ensuite livrée au public. La partie rythmique est particulièrement mise en avant. Alessia reprend d’ailleurs les baguettes pour taper sur les drums en même temps que son batteur. Puis, un peu de douceur arrive, alors qu’elle chante Rivers of Tears, sa balade piano-voix.

Après un discours très inspiré sur l’estime de soi, et la pression d’être une femme dans notre société, Alessia présente le titre Scars to Your Beautiful. Enfin, elle invite ses spectateurs à chanter avec elle sur Here, le titre phare de son premier album. Une ovation digne de ce nom se fait entendre, et elle attend un peu avant de revenir avec My Song, sans réellement se faire prier.

Puis, la chanteuse termine son concert en descendant de scène pour prendre un vrai bain de foule en disant au revoir à ses fans montréalais. C’est une belle façon de leur faire savoir qu’elle aussi, elle les aime.

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