Bonobo

Bonobo au Métropolis | Chef d’orchestre à sa manière

Bonobo était de passage au Métropolis mardi soir en compagnie de ses multiples musiciens, pour venir présenter son plus récent album, Migration, à la foule montréalaise. Celle-ci n’a pas retenu son admiration devant le multi-instrumentiste britannique qui orchestre avec brio ses spectacles, et ce, à chaque fois.


Simon Green, mieux connu sous le pseudonyme de Bonobo, était déjà bien connu de la scène montréalaise, avec un passage remarqué à Osheaga et au Métropolis en 2013. C’est toutefois Romare, producteur et DJ londonien qui a ouvert le bal.

Signé sur le même label que Bonobo, Ninja Tune, il passe surtout son temps à produire et à sortir des projets. Avec déjà 2 projets à son actif, dont Love Songs : Part Two paru en novembre dernier, il a toutefois été beaucoup vu dernièrement en tant que DJ. Une bonne ambiance pour faire danser les gens au parterre qui comblaient la salle à souhait.

L’entrée en scène de Bonobo ne pouvait être autrement que spectaculaire. Les musiciens, qui sont ma foi très nombreux, ont foulé les planches un à un pour prendre place auprès de leurs instruments. Clarinette, trompette, saxophone, flûte traversière, claviers, guitare, basse, batterie, assortiment de plateformes électroniques, le Metropolis vibrait au rythme des différentes sonorités.

La soirée a été merveilleusement chorégraphiée avec des sorties et des entrées furtives des musiciens entre les moments où Bonobo agissait seul ou avec le reste de son orchestre. Le groupe était d’ailleurs accompagné de Szjerdene à la voix, toute de rouge vêtue, amenant une atmosphère éthérée et légère malgré la force de son instrument.

La beauté de la chose était, malgré une tournée faite pour promouvoir le plus récent projet de Green, Migration, des succès de ses albums précédents ont été présentés. Kong, Towers, Cirrus, les classiques de Black Sands et de The North Border ont été merveilleusement exploités et ont fait danser la foule dans une sorte de symbiose bien particulière.

La musique de Bonobo est plus qu’un amalgame de sons, surtout en concert, c’est une construction complexe d’émotions et d’ondes qui mènent à un nirvana tout léger, un artiste qu’il est impossible de ne pas apprécier en spectacle.

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