Bernard Adamus

Coup de coeur francophone – Jour 1 |Bernard Adamus: Festoyer à ses côtés

C’est au Club Soda que Bernard Adamus a débarqué pour l’ouverture de Coup de coeur francophone, ce jeudi 5 novembre. Il s’agissait de son premier spectacle en sol montréalais depuis la parution de son troisième album Sorel Soviet So What le 25 septembre dernier. Le retour de l’interprète blues et folk sale qui fesse était fortement attendu, et la salle comble et enjouée était là pour le prouver.

Bernard et ses acolytes

Francis Faubert se chargeait de réchauffer la salle avec le son lourd folk et garage de son premier album Maniwaki, lancé tout récemment. C’est un Bernard heureux, guitare à la main et bière à l’autre, qui arrive accompagné de huit acolytes au saxophone, banjo, percussion et contrebasse. Ils débutent avec Le blues à GG, alors que la foule crie, chante et danse instantanément. La tendance se maintient: c’est une vague à l’horizontale permanente parmi les gens, une ambiance festive qui règne dans la salle.

Toutes les raisons sont bonnes pour festoyer aux côtés de Bernard. Sur scène, il mélange de la broue, des chansons rythmées et des paroles engagées qui laissent place à l’imagination. Il enchaine toutes les chansons de Sorel Soviet So What aussi vite que ses cigarettes, à l’exception de Les étoiles du match. Quelques classiques de son premier album Brun s’y retrouvent également, puisque le son de ce dernier rejoint énormément la vibe du nouvel album.

Dans cette folie, le groupe accumule les solos éclatés et s’amuse à augmenter le rythme des chansons. Sur Donne-moi z’en, Dominic Desjardins délaisse son banjo pour descendre et faire du crowdsurfing. Pendant Blues pour flamme, la foule prend le temps de respirer et Bernard trouve ça drôle de voir l’immense chaine humaine de bras-dessus-bras-dessous qui se crée. 

Confessions et humour

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Assis, debout, avec guitare, sans guitare: Bernard dégage une confiance qui nous fait rire et qui fait du bien. Ça lui prend quelques chansons pour interagir avec la foule, mais après les « vous êtes beaux » de base arrivent les petits discours sur les casquettes de yo, le Canadien de Montréal et… sa fille. Suite à Jolie Blonde, lettre ouverte à cette dernière, Bernard crie « pis à c’t’heure fille, fais tes devoirs, fais pas trop de drogues pis aime ton père. »

Il confie que Les pros du rouleau est une chanson écrite par un ivrogne, pour des ivrognes. C’est sans instrument qu’on le voit pour la première fois dans une performance semi-théâtrale pour mimer ses paroles rapides et bouger ses hanches. C’est également pendant Cadeau de Grec qu’il show-off ses talents de verbomoteur.

Hola le folk

Si la soirée favorisait surtout les extraits de Brun et Sorel Soviet So What, le tout se termine avec un rappel de trois chansons tirées de N°2, l’album des fans finis: l’énervée Ouais ben, la jolie Le scotch goûte le vent et l’enivrante 2176 en solo. Avec une corde de guitare en moins, ce fût la parfaite fin folk pour balancer ces 100 minutes mouvementées.

En attendant le reste de sa tournée:

Grille de chansons

  1. Le blues à GG
  2. Entre icitte pis chez vous
  3. La part du diable
  4. Brun
  5. Arrange-toi avec ça
  6. Les pros du rouleau
  7. Blues pour flamme
  8. Fulton Road
  9. Jolie Blonde
  10. En voiture mais pas d’char
  11. Faire des enfants (reprise de Jean Leloup)
  12. Ontario
  13. La question à 100 piasses
  14. Hola les lolos
  15. Cadeau de Grec
  16. Donne-moi-z’en

RAPPELS

  1. Ouais ben
  2. Le scotch goûte le vent
  3. 2176

 

 

 

 

 

 

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