Avenged Sevenfold

Critique album | Avenged Sevenfold – Hail to the King

Avenged Sevenfold - Hail to the King Avenged Sevenfold Hail to the King

Quelques semaines après son passage au Heavy MTL, le groupe Avenged Sevenfold fait encore parler de lui, mais cette fois-ci, il est plutôt question de la parution de son nouvel album, Hail to the King. Les musiciens effectuent un retour au rock-métal classique sans pour autant déroger de leur sonorité typique. Autrement dit, gros riffs de guitare et batterie massive sont au rendez-vous!

Premier album à voir le jour sans aucune contribution quelconque du défunt batteur Jimmy « The Rev » Sullivan (il avait travaillé sur le précédent album du groupe, Nightmare, avant son décès), Hail to the King se défend bien. S’il semble manquer cette petite étincelle qui nous fait dire «Wow!», après son écoute, on y trouve tout de même plusieurs points forts.

Arin Ilejay, qui était en tournée avec le groupe depuis 2011, détient désormais le titre de batteur officiel. Ce dernier fait un boulot colossal sur cet album. Il avait de bien grandes chaussures à remplir, et il y parvient à merveille. Il ne semble pas manquer de rythme et donne bien le ton à l’album. Jumelé aux talentueux guitaristes Synyster Gates et Zacky Vengeance, au bassiste Johnny Christe et bien entendu, à M. Shadows, la voix du groupe, Ilejay est entre de bonnes mains.

Hail to the King se veut un retour aux sources. Si en entrevue, le groupe disait qu’il souhaitait s’inspirer des groupes phares du rock et du heavy métal plutôt « classiques » comme Black Sabbath, Iron Maiden, Led Zeppelin et Metallica, pour ne nommer qu’eux, on peut dire que c’est mission réussie… Peut-être même un peu trop!

Tout amateur de Metallica ne sera pas sans voir la ressemblance frappante entre la pièce This Means War des Californiens et Sad But True. Presque tout y est, incluant la petite pause entre les guitares et la batterie du début, jusqu’à l’arrivée de la voix de Shadows. L’influence est là, on ne peut le nier.

À d’autres moments, par contre, c’est le bon vieux Avenged Sevenfold des premiers albums que l’on retrouve. La pièce Doing Time, en particulier avec son intense solo de guitare, ne sera pas sans rappeler le troisième album du groupe, City of Evil, paru en 2005.

Comme tout album d’Avenged Sevenfold qui se respecte, Hail to the King propose également ses ballades rock, Crimson Day et Acid Rain. Cette dernière est à la fois charmante et dramatique : « We stand on the edge now / We’ve come so far / Through all the dust it becomes clear / You will always be my heart / There’s no death, no end of time when I’m facing it with you ». Aaah, cet amour accompagné d’un soupçon d’apocalypse que la voix de Shadows porte si bien…

Avec ce sixième album derrière la cravate, Avenged Sevenfold prouve qu’il mérite une place de choix parmi les autres gros noms du rock et du métal. Hail to the King n’est probablement pas la pièce maîtresse du groupe, mais il reste que c’est un excellent album. Leur musique grandit au fil des années et de leurs projets, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi!

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