Coral Egan

Critique Album | Coral Egan – The Year He Drove Me Crazy

Coral Egan - The Year He Drove Me Crazy Coral Egan The Year He Drove Me Crazy

Après cinq ans d’absence sur disque, années au cours desquelles elle fut opérée pour enlever des polypes aux cordes vocales, la chanteuse montréalaise Coral Egan est de retour avec un nouvel album, intitulé The Year He Drove me Crazy.

En compagnie du batteur Robbie Kuster et du bassiste Mishka Stein (tous deux musiciens pour Patrick Watson), du pianiste Jon Day, du beatboxer Jason Levine et de Warren Spicer (Plants & Animals) à la guitare, Coral Egan construit un univers sonore riche en textures, passant de la pop à la soul tout en flirtant par moments avec le gospel.

L’ensemble démarre doucement avec la pièce titre ainsi que la groovy Soul Sunday, sur laquelle l’orgue prédomine d’heureuse façon. L’un des plus jolis morceaux est certainement A Couple Apartments Apart qui débute sur de délicates notes de piano embrumées. Se situant quelque part entre Joss Stone et Norah Jones, la voix d’Egan y est tout à fait resplendissante.

La pochette de l’album, qui rend hommage à celle de The Freewheelin’ de Bob Dylan, traduit bien avec ses couleurs apaisantes l’atmosphère dans laquelle nous baigne l’écoute de ce disque. À part quelques titres plus pop (notamment Crossfire, qui a toutes les qualités d’un single radio), The Year He Drove Me Crazy est plutôt doté d’un cachet très automnal, d’une plaisante suavité.

Grâce à la voix séduisante de Coral Egan, les chœurs poignants, ainsi que l’excellent travail des musiciens, The Year He Drove Me Crazy devrait procurer beaucoup de plaisir à quiconque a le cœur romantique et aime les bonnes chansons bien senties.

* En spectacle à Montréal, le 2 novembre, à la Sala Rossa.

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