Mac Miller

Critique album: Mac Miller – Blue Slide Park

Mac Miller - Blue Slide Park Mac Miller Blue Slide Park

Passé sous le radar des critiques musicaux, le premier album de Mac Miller, Blue Slide Park, était très attendu des fans du controversé auteur interprète américain. Sorti le 8 novembre dernier, cet album est l’aboutissement de mois de travail acharné, alors que son style mixtape a fait place à un produit plus fini sans qu’il ne soit dénaturé.

Connu dernièrement sur la Toile pour son single Donald Trump – qui se retrouve par ailleurs sur l’album – Malcom McCormick arrive en grand sur la scène musicale avec ce premier CD très personnel. Son attachement envers sa ville et ses amis, présent dans ses premières chansons, revient dans cet album au titre évoquant un parc de son quartier d’enfance. Au travers des 17 pistes, on retrouve plus ou moins trois styles très différents, ce qui fait changement du Mac Miller habituel qui ne se réservait qu’à un seul style (le sien), plutôt désinvolte et décontracté.

Le premier extrait du CD, Frick Park Market, est directement à l’image de son auteur : un rythme effréné, des paroles arrogantes et un tout qui dégage de la confiance. On retrouve l’enfant en l’homme, le vrai Mac Miller. Le deuxième extrait, Smile Back, tout comme la chanson My Team, est davantage de type « populaire », avec une influence de rap américain. Le natif de Pittsburgh semble se prêter des intentions de gangster avec ses paroles intimidantes et sa musique où les basses sont omniprésentes.

Sinon, on découvre à l’écoute des chansons aux influences variées, qui vont de l’indie au reggae, comme Under The Weather, un morceau qui prouve la variété musicale que Mac Miller a développée ces derniers mois; une sorte d’hommage à Bob Marley.

Coups de coeur aux pièces Missed Calls et One Last Thing : les paroles sont profondes, le débit est rapide, concis et le ton assez léger… Tous des éléments qui ont contribué au succès de Mac Miller jusqu’à maintenant.

Avec des influences tels Outkast, A Tribe Called Quest et The Beastie Boys, Mac Miller a réussi à créer son propre style, une musique « plus mature » au fil du temps, de l’aveu même de son gérant. Il n’est certainement pas le prochain Eminem, mais à l’écoute de son premier album, on saisit toute l’étendue de son talent.

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