Critique album| Megan Bonnell – Hunt and Chase

Megan Bonnell - Hunt and Chase Megan Bonnell Hunt and Chase

La compositrice interprète Megan Bonell lançait en novembre 2013 (mais disponible au Québec depuis la semaine dernière) son premier album Hunt And Chase, après un EP paru deux ans plus tôt. Tout en douceur et en subtilité, l’artiste réussit à nous transporter dans le décor qu’elle chante avec des paroles imagées. Un album parfait pour s’évader.

Avec son EP Maps en 2011, l’artiste indie folk nous faisait découvrir son univers et sa fascination pour des lieux bien précis. On pense entre autres aux pièces South Korea et Lake Superior. Sur son premier album, quoique moins évident, Megan Bonnell nous transporte en pleine nature, où elle a grandi.

Le lien étroit de la chanteuse avec ce qui l’entoure est très présent dans ses paroles avec beaucoup de descriptions et de comparaisons. Le rêve est aussi un thème qu’exploite l’artiste lorsqu’elle compose, difficile de ne pas fermer les yeux et se laisser emporter dans son univers bien particulier lorsqu’on écoute des pièces comme Slowly ou Coming Home.

Sa voix basse et unique est accompagnée pour la plupart du temps par un piano ou une guitare ; Megan Bonnell n’a pas besoin d’artifices. Ce ne sont pas les instruments qu’on entend lorsqu’on écoute sa musique, il faut dire que le registre de sa voix suffit pour créer de bonnes mélodies.

Bien qu’à la première écoute, Megan Bonell nous raconte tout simplement des histoires d’amour dans des chansons douces et toutes mélancoliques, sa force se dévoile lorsqu’on s’attarde au rythme de ses paroles, composées souvent de rimes ou de répétitions. Le premier simple de l’album Hunt and Chase est d’ailleurs un bon exemple et reste en tête longtemps. Parfois trop récurrent par contre. Il pourrait y avoir plus de variété sur l’album.

Megan Bonnell se produira au Petit Campus, le 18 septembre prochain en compagnie de Paul Cargnello, Lakes of Canada et Grand Lark, dans le cadre de Pop Montréal.

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