Critique album | Modern Rivals – Cemetery Dares

Modern Rivals - Cemetery Dares Modern Rivals Cemetery Dares

La jeune formation brooklynoise Modern Rivals lançait cette semaine son premier opus, Cemetery Dares. Malgré que son titre évoque un univers musical plutôt funeste et sombre, l’album propose au contraire des pièces pop rythmées et enthousiastes, parfaites pour accueillir la saison estivale.

Après avoir connu quelques hits (Defenestrate You, Riku) auprès des mélomanes suite à la sortie de deux EP, le groupe indie pop Modern Rivals arrive avec un album de 10 pièces au son bien distinct. Les couches musicales bien ciselées permettent l’harmonie entre les segments chaotiques et les arrangements davantage pop rêveurs.

Influences rétro
Les influences rétro du groupe sont bien palpables. Les ballades aux multiples voix sont au rendez-vous sur la plupart des pièces de l’album (Yvaine, A Shade Hesitating, par exemple). Erik Lee, le leader du groupe, est fréquemment accompagné de la voix des membres de la bande, parfois en canon, sans oublier l’effet écho bien connu des années 60, ce qui donne au final une sonorité qui peut rappeler The Beach Boys ou Flaming Lips.

Complexité expérimentale
Synthétiseur psychédélique, guitare évasive et percussion énergique composent le chaos mélodique bien maîtrisé de la majorité des titres de Cemetery Dares. Les segments instrumentaux sont prépondérants sur l’album et permettent une montée en intensité qui peut parfois surprendre, mais ceux-ci ajoutent une texture expérimentale singulière. Il suffit d’écouter Pins and Stitches, avec son choeur et sa vivacité, pour avoir un bon aperçu du pedigree de l’album.

Cemetery Dares est un album rafraichissant, qui fait autant voyager dans le passé, avec ses airs légers des années 60, qu’il propose des compositions au son actuel, plus complexes et expérimentales. Une oeuvre bien ficelée, avec un son unique en son genre, à écouter en boucle sous le soleil.

À écouter: Yvaine, The Ice et Pins and Stitches

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