The Gaslight Anthem

Critique Album | The Gaslight Anthem – The B-Sides

The Gaslight Anthem - The B-Sides The Gaslight Anthem The B-Sides

Quoi de mieux qu’un album de B-Sides pour faire patienter les fans d’ici le prochain album? Voila probablement ce que The Gaslight Anthem s’est dit avec la parution d’un disque qui regroupe une panoplie de chansons qui traînaient dans les tiroirs ou encore qui n’avaient vu le jour qu’en version vinyle. Une nécessité ou un simple coup d’argent ?

Eh bien, pour répondre à la question, on sent que Side One Dummy, la compagnie qui offre l’album, profite un peu de la popularité du groupe pour redonner une vie à des morceaux qui existaient déjà ailleurs. Il y a à peine quelques mois, ils offraient un coffret assez dispendieux merci en version vinyle qui contenait la grande majorité de ceux que l’on trouve ici. On repassera pour les nouveautés !

Il aurait été bien de retrouver au minimum deux ou trois morceaux inédits, question de rendre le tout un peu plus attrayant. C’est vraiment la loi du moindre effort ici qui l’a remporté au détriment de la qualité et du respect des fans qui vont débourser les gros sous pour se le procurer.

Comme la plupart des albums du genre, on a de la difficulté à trouver le fil conducteur de cet opus. On a l’impression que, comme on dit si bien en bon québécois, ils ont « garroché » les morceaux dans un ordre totalement aléatoire, envoyé le tout aux presses et placé le produit sur les tablettes. Ça manque clairement d’amour quand on l’écoute dans son ensemble.

Toutefois, lorsque l’on s’attarde aux pièces de manière individuelle, on retrouve quelques morceaux très intéressants. She Loves You, Tumbling Dice et Once Upon A Time valent clairement le détour. Encore une fois, pour les fans de longue date qui possèdent tout ce que le groupe a déjà produit, on ne retrouve rien de nouveau. Un peu décevant.

Par la suite, c’est une avalanche de classiques reproduits en version acoustique. Difficile de ne pas taper du pied sur celles de 59 Sound ou encore American Slang. Le son est bon et on sent qu’elles sont travaillées. Qu’on le veuille ou non, Brian Fallon reste un magicien lorsqu’il est derrière un micro. Alors même si l’on se fait servir un peu de réchauffé, en bout de ligne, une certaine magie opère quand même.

En somme, c’est un album sympathique sans plus. Il vous fera très certainement sourire à plusieurs occasions mais il sombrera rapidement parmi la marée de très bons albums qui voient le jour en ce début de 2014. Pour fans avertis seulement!

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