Critique album | The Lawrence Arms – Metropole

The Lawrence Arms - Metropole The Lawrence Arms Metropole

Enfin The Lawrence Arms a décidé de sortir de sa tanière! Le trio de Chicago n’était pas très actif au cours des dernières années et il nous offre finalement une suite à Oh! Calcutta!, un album qui a marqué le parcours du groupe, mais qui est tout de même paru en 2006. Est-ce que cette longue pause a affecté la magie TLA?

Bien sûr que non. Avec la parution de leur EP de cinq chansons Buttsweat and Tears en 2009, on avait une bonne idée que, même si le groupe ne travaillait pas autant ensemble, le matériel en bout de ligne était toujours aussi béton.

Quelques trucs ont changé sous le toit Lawrence Arms depuis Oh Calcutta!. Premièrement, la longue association avec Fat Wreck Chords a soudainement pris fin pour en débuter une toute nouvelle chez Epitaph Records. Chris a quitté Chicago pour aller s’établir à Portland, ce qui a grandement changé les routines du groupe. Il s’agissait donc de la première fois de leur carrière que la formation devait travailler avec certaines restrictions en ce qui a trait entre autres au temps d’enregistrement.

The Lawrence Arms est connu pour servir des albums relativement différents d’une parution à l’autre, mais sur Metropole, on fait plus face à un mélange de ce que l’on a déjà connu et surtout adoré du groupe. On retrouve de grosses influences de The Greatest Story Ever Told, particulièrement sur You Are Here ainsi que The YMCA Down The Street From The Clinic.

Par la suite, on y trouve la touche un peu agressive d’Oh! Calcutta! sur Drunk Tweets, une pièce qui représente très bien la forte présence du chanteur Brendan Kelly sur les médias sociaux qui nous a habitués à des tweets assez surprenants par moments. On aurait aimé ici une pièce ou deux disons plus agressive afin d’utiliser la voix rauque de Kelly a bon escient, mais bon, rien n’est parfait comme on dit.

On fait même un saut jusqu’à Apathy and Exhaustion, le premier album du groupe chez Fat Wreck Chords paru en 2002. Les Beautiful Things et Paradise Shitty offre un son très accrocheur avec des refrains simples et bien présentés, exactement comme on les aime. Et que dire du premier extrait de Metropole, Seventeener (17th and 37th), qui se rapproche beaucoup de leur classique Porno and Snuff Films. C’est du bonbon!

Lorsque l’on assemble le tout, on retrouve un album qui représente très bien la progression du groupe et qui démontre encore leur intérêt à produire de la musique malgré les années qui passent. La passion y côtoie l’énergie et le talent de trois gars qui désirent encore nous surprendre par leur travail acharné.

En somme, Metropole est tout ce que leurs fans désiraient entendre. C’est un album avec de l’attitude qui contient le cœur et l’âme d’un trio à qui il est impossible de ne pas s’attacher. Très bien joué, mais SVP, pour le prochain album, coupez le temps d’attente à un petit 4 ans. Merci d’avance!

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