Critique album | White Lies – Big TV

White Lies - Big TV White Lies Big TV

Après avoir fait paraître deux albums en 2009 et 2010, le trio britannique White Lies nous offre cette semaine Big TV. Ce projet prouve que le groupe possède tout le talent requis pour jouer dans le même univers que les plus grands noms de la musique rock.

White Lies réussit un tour de force avec le morceau d’ouverture, également pièce titre de l’album. Big TV commence en force : les sons cristallins de guitare sont tout simplement envoûtants.

Les 12 chansons (dont 2 interludes : Space I et Space II) que l’on retrouve sur cet opus sont accrocheuses et séduisent dès la première écoute. Sans compter le fait que la voix du chanteur, Harry McVeigh, n’est jamais agressante. Bien au contraire, plutôt greve, elle se fond parfaitement sur la musique, en particulier sur First Time Caller.

Sur les albums précédents, il était plutôt question de mort et d’autres thèmes – disons-le – plutôt morbides (taxidermie, par exemple), tandis que sur Big TV, on retrouve des sujets relativement moins lourds, mais encore là…

Le bassiste, Charles Cave a d’ailleurs dit que le groupe était parti du concept d’une jeune fille quittant sa maison natale pour une grande ville X, en abordant les personnes qu’elle allait rencontrer et ses nouvelles attentes face à la vie. Quelques chansons font donc écho à la solitude ressentie lorsque l’on arrive dans un nouveau lieu (« Alone, I feel alone / When I’m living in a building / Like a tooth in heaven’s throatBig TV »)

Au niveau musical, Big TV, c’est un amalgame de sons de synthétiseurs, de guitares, une voix envoûtante, le tout jumelé à une musique indie-rock influencée par les sons des années 1980. Les musiciens dosent à merveille ces éléments pour offrir un album très riche, mais surtout très prometteur pour le groupe, encore très jeune.

L’album, plutôt rythmé propose également deux pièces plutôt planantes : Change et Heaven Wait. Le piano accompagne à merveille la première, tandis qu’on remarquera la seconde pour les percussions.

Avec ce troisième album en carrière, White Lies semble toujours en mesure de produire du nouveau matériel de qualité et ce, sans perdre son originalité. Un excellent album qui devrait également donner de bons résultats en spectacle.

White Lies prévoit d’ailleurs partir en tournée en octobre, en s’arrêtant à Toronto, le 1er octobre. Ne reste plus qu’à espérer une date de tournée à Montréal pour pouvoir apprécier pleinement leur talent !

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