Sheryl Crow

Critique CD: Sheryl Crow


Sheryl Crow
100 miles from Memphis

Pour son septième album, intitulé 100 Miles From Memphis, la rockeuse américaine Sheryl Crow abandonne le style auquel elle nous a habitué.

Elle choisit plutôt le soul et le Motown et elle ne s’entoure pas de n’importe qui pour le faire : Justin Timberlake (bien humble comme choriste sur une reprise de Terence Trent d’Arby, Sign Your Name),  Keith Richards  (Eye to eye, avec des accents reggae) et Citizen Cope (Sideways) .

Le résultat est joyeux mais un peu ennuyant, au bout du compte.

Le titre, 100 miles from Memphis, fait référence à la distance séparant la ville d’origine de Sheryl Crow (au Missouri) et Memphis, la ville du King Elvis et d’Al Green.


Cap sur le soul

Celle qui a vendu plus de 35 millions d’album à travers le monde annonce ses couleurs dès le début : cet album sera soul! Et c’est effectivement le cas.

Malheureusement, la facture est tellement commerciale que peu de sentiments réels arrivent à nous atteindre.  En dessous des violons et du clavier, nous avons bien du mal à apprécier la contribution de l’artiste.

Ce n’est pas franchement désagréable, seulement monotone et fort peu émouvant.

Il y a bien quelques petits plaisirs comme cette reprise des Jackson Five I Want You Back, un hommage à Michael Jackson. La voix de Sheryl Crow rappelle celle du défunt roi de la pop, idôle qu’elle a eu l’occasion de côtoyer puisqu’elle a été une de ses choristes au début de sa carrière. D’ailleurs, elle le salue dans le livret qui accompagne le CD.

Sideways, avec Citizen Cope, est une magnifique ballade qui rend très bien les
particularités vocales de l’Américaine, avec ce qu’il faut de nostalgie et de force.

Finalement, Summer Days est une entraînante mélodie accompagnant fort bien les
longs trajets en auto.

Mais en somme, 100 miles from Memphis – un septième album pour Sheryl Crow – manque un peu sa cible cette fois.

Moments forts
Summer Days, I Want You Back

Moments mous
Peaceful felling, Long Road Home

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