Erik Truffaz

Critique concert: Erik Truffaz, grandiose au Festival de Jazz de Montréal

Lundi 4 juillet 2011 – Gesù (Festival de Jazz de Montréal)

Le Gesù était plein à craquer pour accueillir Erik Truffaz pour non pas une, mais 2 représentations consécutives dans la même soirée.

© Frédérique Ménard-Aubin

C’est Truffaz lui-même qui prend place en premier, accompagné de Benoît Corboz au clavier, Marc Erbetta à la batterie et l’incroyable Christophe Chambet à la basse pour nous plonger dans une ambiance planante de jazz-fusion, teintée d’électro avec une petite pincée de musique du monde. Le tout a duré un bon 75 minutes.

Erik Truffaz monte sur la scène, commence à écouter la musique, les yeux mi-clos, entièrement habité par la mélodie qui monte. Le son de sa trompette s’élève, fait écho au clavier et amplifie sa puissance. Il est en transe.

Les enchaînements sont simples et efficaces. Les musiciens parlent peu mais échangent beaucoup de regards. Tous les membres sont concentrés et demandent parfois au responsable de la console de monter un peu le son de leurs instruments.

La grande discrétion de Erik Truffaz ne l’empêche pas de nous glisser quelques mots: une petite pensée pour les souffrances du Japon avec Fujin et l’accueil chaleureux des Québécois à son endroit.

On a droit à des solos de toute beauté, à la trompette bien sûr, mais aussi à la basse. Leur gestion des crescendos, tout en puissance et en finesse, est tout simplement fabuleuse.

 

© Frédérique Ménard-Aubin

 

Première partie: Sophie Hunger

La suissesse Sophie Hunger assurait la première partie du spectacle et a reçu un accueil chaleureux après avoir offert une prestation moitié pop moitié jazz comportant notamment une reprise d’une chanson de Noir Désir: Le vent nous portera. On la reverra sans doute prochainement.

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