Islands

Critique concert: Islands au Cabaret du Mile-End

27 février 2012 – Cabaret du Mile-End (Montréal)

Soirée relax pour le Cabaret du Mile-End qui accueillait lundi soir le groupe montréalais d’origine, maintenant basé à Los Angeles, Islands. Le groupe a présenté les nouvelles chansons de son plus récent album, A Sleep & A Forgetting, dans son intégralité, sans grande énergie. Il faut dire que la salle affichait de prime abord un air sensiblement dépouillé d’un lundi soir typique.

Photo par Inma Salcedo

La soirée a mis bien du temps à démarrer. Il aura fallu cinq chansons avant que le groupe ne salue la salle, avec un simple et timide « Thank you. Cool. », mais la soirée a enfin décollé un peu avec Shotgun Vision, plus propice aux hochements de tête, et que le groupe semblait apprécier jouer davantage. S’est ensuivi l’excellente Creeper qui a influé un peu d’entrain au spectacle.

Hallways, la pièce la plus rythmée de leur quatrième et dernier album studio, a suscité une bonne réaction de la part du public, le chanteur Nic Thorburn et le guitariste/pianiste se partageant les touches au piano.

Bien que le quatuor ait présenté la totalité de son nouvel album, il n’a pas omis de puiser dans son plus vieux répertoire pour offrir des pièces comme Swallows, Don’t Call Me Whitney, Bobby et enfin Swans, appréciée par les fans et qui a fait culminer le spectacle avec son apogée toute en intensité.

Photo par Inma Salcedo

Au moment de conclure avant le rappel avec Can’t Feel My Face, Thorburn s’est fait plus « showman », en dansant et en s’amusant avec son micro. Il s’était toutefois calmé au retour pour interpréter très simplement Gray Funnel Line ainsi qu’Heartbeat.

L’excellente qualité et clarté du son mérite mention. Même si l’énergie n’était pas toujours à son comble, la qualité était au rendez-vous et l’appréciation des pièces en était augmentée.

Idiot Glee en première partie

La salle étant presque vide à ce moment, il était malaisant de voir le jeune bidouilleur arriver sur scène, sans applaudissements ou encouragements. Le public s’est fait timide tout au long de la prestation. James Friley alias Idiot Glee, seul sur scène avec son synthétiseur et ses machines à « beatbox », a tout de même proposé du matériel intéressant, y allant d’un genre d’électro « noise » planant.

Photo par Inma Salcedo

Grille de chansons:

1. This Is Not A Song
2. Never Go Solo
3. In A Dream (It Seemed Real)
4. Lonely Love
5. Don’t I Love You
6. No Crying
7. Shotgun Vision
8. Creeper
9. Hallways
10. Same Thing
11. Swallows
12. Cold Again
13. Oh Maria
14. Swans (Life After Death)
15. Switched On
16. Don’t Call me Whitney, Bobby
17. Can’t Feel My Face
Rappel
18. Gray Funnel Line
19. Heartbeat

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