Joshua Radin

Critique concert: Joshua Radin à Montréal

Dimanche 30 janvier 2011 – Cabaret La Tulipe (Montréal)

Et tombent les filles…

Joshua Radin, ce jeune musicien autodidacte au physique et à la voix plus qu’agréable, est venu présenter The Rock and the Tide, son dernier album sorti en 2010, au public présent au Cabaret La Tulipe hier soir.

Influencé dès son plus jeune âge par la musique Mowtown, les Beatles et Bob Dylan (pour ne nommer que ceux-ci), il a su rallier tous ces styles pour créer le sien. Loin d’être unique, ce dernier est toutefois rafraîchissant.

Pour un public majoritairement féminin – on s’en serait douté! – on annonçait des invités accompagnant la tête d’affiche, hier soir au Cabaret La Tulipe. On disait vrai. Joshua Radin s’est fait attendre durant les 2 premières parties occupant la première heure et demie du spectacle.

Joshua a débuté tout en douceur, devant une foule bien réchauffée, avec quelques ballades bien connues : No Envy, Everything Will Be Alright, The Rock and the Tide (chanson titre de son dernier album), One of Those Days et A Brand New Day. Il aurait peut-être eu avantage à profiter de l’effervescence de la foule qui semble avoir hautement apprécié les premières parties en commençant en force avec les pièces plus rock de son dernier album, mais Joshua Radin a tout de même interprété ces dernières assez tôt dans le spectacle, donnant le ton à une soirée qui s’annonçait mémorable pour les fans de Joshua qui attendait son retour depuis un certain temps.

L’éclairage assuré par des lampes de table disposées judicieusement sur la scène et des tapis recouvrant le sol offraient une ambiance propice au Cabaret La Tulipe, petite salle intimiste. Il a offert a ses chansons les plus connues et ses coups de cœur à son public féminin tombé sous son charme, et aux copains de ces dernières, qui les accompagnaient de bonne foi.

Bref, un spectacle plus rock que ce que l’on aurait pu croire qui permet d’entendre l’autre voix de Joshua Radin, ce qui n’est pas une mauvaise chose.

Une longue attente

Andrew Allen, un choix parfait pour débuter la soirée qui aurait sans contredit pu être l’artiste principal de cette soirée. Humoriste, musicien, chanteur… Il a tous les talents. Accompagné de ses deux amis, ce jeune Canadien offrait un folk-festif-lover, tout-à-fait opportun pour cette occasion. Sa version a capella de What I Got, du groupe Sublime, avec loop de beatbox était digne de mention.

Pour les célibataires présentes, il proposait d’inscrire notre adresse courriel sur une liste et d’y dessiner une étoile si l’idée de fréquenter son frère cadet nous intéresse. À en croire la réaction de la foule lors de la présentation de son percussionniste, plusieurs devaient être déçues que cette option ne soit pas valide pour ce dernier également.

Ce fut ensuite le tour d’une charmante blondinette russe au visage angélique dont le nom m’échappe encore après l’avoir entendu 2-3 fois. Anna Maria (si je ne m’abuse) semblait très heureuse d’être présente hier, sautillant sans cesse et filmant la foule montréalaise pour sa mère. Seule à la guitare électrique, elle s’accompagnait d’échantillonages qu’elle activait elle-même à partir de son iPod.

Voix plutôt intéressante et agréable, mais beaucoup trop forte, et scène trop grande pour elle seule, je me demande encore pourquoi… Décidément une bonne amie de Joshua.

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