Sting

Critique Concert: Sting au Centre Bell (Montréal)

Samedi 24 juillet 2010 – Centre Bell (Montréal)

Avec une carrière musicale diversifiée qui s’étend sur plus de 3 décénnies, il n’y a pas grand chose que Sting n’aura pas essayé.

Après une récente incursion dans l’univers du compositeur anglais John Dowland ainsi qu’une tournée avec son ancien groupe The Police, cet homme que l’on nomme Gordon Sumner est de retour avec forçe.

En effet, Sting est accompagné de l’Orchestre Royal Philharmonic d’Angleterre composé de 45 musiciens. Il a interprété ses plus grands succès à travers son répertoire solo et celui de The Police. C’est dans un Centre Bell à majorité de baby-boomers que Sting s’arrête dans le cadre de la très longue tournée nord-américaine de 2 mois « Symponicity »


Que des hits

Durant la prestation qui a presque duré 3 heures, Sting s’est exprimé avec le public dans la langue de Shakespeare prétendant que sa « vie est trop difficile pour la raconter en français ». Il s’est adapté à plusieurs modifications pour que l’orchestre, dirigé par Steven Mercurio, accompagne ses gros hits.

Toutes les chansons tirées de l’album « Ten Summoner’s tales » ont été merveilleusement bien jouées pour un orchestre. En effet, la chanson d’ouverture « If I ever lose my faith in you » était énergisante, « Fields of gold » remplie de belle texture et « Shape of my heart » devenait très mélancolique avec ces mouvements de symphonie.

Par contre, « End of game » a perdu de son sens dû à la longueur et « Next to you » donne l’impression que quelqu’un veut dénicher un son rock à l’intérieur d’un orchestre.


Ses collaborateurs

Malgré un problème technique au niveau du son durant la première partie du concert, la choriste Jo Lawry a brillé durant « You will be my ain’t true love », chanson que Sting a écrite pour le film « Cold Mountain ». Sa voix était bien alignée avec celle de Sting. Cependant, elle était à court de souffle pendant « When we dance ». Rien de dramatique!

Quant au chef d’orchestre Mercurio, il a dirigé le sien avec brio: très animé, dramatique et passionné En quelque sorte, il donne l’envie de réécouter un orchestre pour ceux qui en étaient à leur première expérience.

Même si les effets visuels n’étaient pas très convaincants, Sting est arrivé sur scène avec tout un arsenal: sa voix sereine, le charme qu’il transmet aux demoiselles, ses 26 chansons toutes diversifiées les unes des autres et l’Orchestre Royal Philharmonic.

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