Critique concert : The Gaslight Anthem à Osheaga

Dimanche 1er août 2010 – Parc Jean-Drapeau (Montréal)

En cette deuxième journée du festival Osheaga, The Gaslight Anthem se sont présentés sur la scène principale pour venir ajouter un peu de rock à cette journée. La formation qui voit sa popularité grandir rapidement, s’est démontré
parfaitement confortable sur place.

Le groupe a ouvert avec American Slang, son plus récent extrait de son nouvel album du même titre. Une très bonne ouverture, joué avec plein d’énergie de la part du groupe. Il était à savoir s’ils allaient être en mesure de continuer au
même rythme pour les quarante prochaines minutes.

Le groupe n’a pas déçu en enchainant sans arrêt autant des chansons de leur nouveau disque que de leur plus ancien. On a notamment eu droit à Old White Lincoln et 59 Sound. Pour ce qui est des chansons plus récentes, ils ont
interprété Bring It On et Stay Lucky.

Nul doute, The Gaslight Anthem est meilleur sur scène que sur disque. Il est sans contredit que ces musiciens comprennent comment transposer leurs chansons enregistrées en versions live. Le groupe est beaucoup plus dynamique et leur musique est plus convaincante.

La voix de Fallon

La voix du chanteur Brian Fallon est probablement ce qui rendait leur prestation encore plus mémorable. La puissance avec laquelle il chantait nous donnait quasiment des frissons. C’est avec beaucoup d’émotion, du début jusqu’à la fin, que sa voix, beaucoup plus imposante en spectacle, a guidé la musique de Gaslight Anthem.

C’est surtout le plaisir que le groupe semblait avoir sur scène qui semblait nourrir leur énergie. « I love coming here more and more everytime » a avoué le chanteur après seulement quelques chansons d’entamées. En effet, le
groupe était heureux de jouer pour un public qui l’accueillait très bruyamment.

La formation a terminé son spectacle avec The Backseat. Une très bonne manière de conclure leur prestation à Osheaga, étant donné le rythme rapide et entrainant de la chanson.

The Gaslight Anthem c’est rien de faux. Ils sont la bonne définition d’un groupe rock qui joue pour la musique et pour le plaisir. C’est ce qu’on ressent lorsqu’on les regarde en concert. En espérant que le chanteur était sincère et que le
groupe revienne bientôt à Montréal pour nous épater encore une fois.

*Photo par Tim Snow