Boucar Diouf

Critique Humour: Boucar Diouf au Gésu, à Montréal

Vendredi 8 octobre 2010 – Gésu (Montréal)

Boucar Diouf, le récipiendaire du prix « Révélation de l’année » au Grand Rire de Québec en 2005, présentait vendredi soir L’africassé-e au Gésu, son spectacle en supplémentaire sur l’identité et le multiculturalisme.

Le spectacle est construit de la façon suivante: des monologues, des contes et des chansons interpétées en français et en wolof.  À la fois divertissant et sympathique grâce à des textes relatant l’intégration, les chansons viennent briser le rythme du spectacle.  En effet, sa copine Caroline Roy l’accompagne à la guitare pour une interprétation d’Évangéline, Ça fait rire les oiseaux et d’autres classiques.  Un problème de contenu? Peut-être… mais on esquisse tout de même un sourire au coin.
Le passé d’un immigrant

Diouf raconte ses premiers jours au Québec, spécifiquement à Rimouski, pour compléter son doctorat en océanographie avant d’enseigner à l’Université du Québec à Rimouski.  Il s’intéresse au langage en utilisant des expressions québécoises pour révéler nos lacunes à s’exprimer correctement en français.

Il exploite les conseils du sage africain pour raconter ses contes à travers des proverbes ou des anecdotes qui font à la fois rire et réfléchir, ce qui est la principale force de Boucar Diouf.

Il commente aussi l’actualité en passant par les commissions Bouchard-Taylor et Bastarache, en mettant l’emphase sur le multiculturalisme et le bonheur recherché de chaque individu.  Efficace!

La  polygamie est un des aspects exploités durant le spectacle mais la plupart de ses blagues provenaient d’un livre qu’il a écrit donc rien de nouveau pour ceux qui se l’étaient procurés.

Boucar Diouf est un excellent conteur, à la hauteur de Fred Pellerinm mais dont le spectacle est décousu lorsque vient le temps de changer de sujets.

Présentement en spectacle à travers le Québec.

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