Jacques Greene

Critique : Jacques Greene à la S.A.T.

Retour en terre natale pour le producteur de musique électronique Jacques Greene qui offrait un show à la Société des Arts Technologiques (SAT) samedi soir. L’agent de sécurité aux portes avait-il raison de s’inquiéter qu’il y ait si peu de monde ?

 

Minuit – Doldrums

Il fallait attendre minuit pour entendre le premier live tandis que la salle était encore vide. Le chanteur, allure nonchalante, timbre de voix aigu, use des échos alors qu’un autre est occupé aux tables de mixage.

Touche d’originalité avec l’ajout d’un drummer qui complète bien le duo. La musique s’apparente à de la dream pop, avec quelques moments dubstep plutôt soft. Cependant, le tout est resté plutôt linéaire et pas toujours très cohérent.

En somme, Doldrums a fourni une prestation qui s’écoutait bien mais qui n’avait rien d’accrocheur ou de poignant.

 

1:00 – Jacques Greene

Le producteur montréalais commence parfaitement à l’heure tandis que la salle se remplit au fur et à mesure. Dans la même lignée que Doldrums, Jacques Greene fournit un beat linéaire sans qu’il n’y ait de réelle variation entre les morceaux.

Tout à coup, il annonce « we’re gonna get you some new stuff »… Lueur d’espoir. Espoir déchu. Les morceaux deviennent très répétitifs et sans aucune surprise ou envolée.

Que dire à part que Jacques Greene a une maîtrise incontestable des tables de mixage, que sa musique est soignée, mais que faute de variante, d’accélération, de rythme, sa production devient vite ennuyante.

Le concert s’est fini avec un public d’amateurs qui ne semblait pas survolté non plus.

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