Japandroids

Critique | Japandroids et DIIV au Cabaret Mile-End de Montréal

Malgré le fait que les gens tournent souvent le dos aux spectacles présentés en début de semaine, le Cabaret Mile-End était bondé lundi soir pour accueillir le duo de Vancouver Japandroids.  Ces derniers, qui sont en tournée depuis maintenant plus de quatre mois consécutifs, profitaient de l’occasion pour nous présenter les pièces de leur dernier album Celebration Rock, un opus qui a fait tourner beaucoup de têtes en 2012.

Photo par Catherine Rosa.

Bien sur, la grande particularité de Japandroids résulte dans le fait qu’ils ne sont que deux sur scène. Pour un groupe présentant une musique somme toute rock, ils se détachent du lot. La recette est simple: une guitare, une batterie et deux voix qui se complètent à merveille.

Certains pensent que la scène peut sembler vide lorsqu’ils se présentent devant leurs fans, mais l’énergie débordante de Brian King à la guitare qui ne cesse d’interagir avec la foule ajoutée à la fougue de David Prowse qui, avouons-le, donne une honnête correction à sa batterie, en fera changer quelques-uns d’avis assez rapidement.

On a eu droit à un choix de pièces judicieux en ce froid lundi soir de décembre. Les fans de longue date du groupe se sont régalés avec les The Boys Are Leaving Town, Rockers East Vancouver ou encore Wet Hair. On a même eu droit à une pièce de leur album No Singles, disque qui rassemble les deux premiers EP du groupe All Lies et Lullaby Death Jams, respectivement parus en 2007 et 2008.

Leur dernier opus Celebration Rock occupait tout de même la partie principale du spectacle. Ils ont livré pratiquement tous les morceaux de ce dernier avec une passion qui semblait autant allumer le duo canadien que la foule.

Photo par Catherine Rosa.

The House That Heaven Built, The Nights Of Wine And Roses et Continuous Thunder ont sans aucun doute su soulever le public qui, malgré une légère baisse d’énergie vers la fin du spectacle, était tout de même survolté. Ce dynamisme a même fait en sorte que Brian a déclaré Montréal la meilleure foule pour un lundi soir de toute leur tournée, ce qui en a bien certainement fait rigoler plusieurs.

Afin de terminer le tout en beauté, Japandroids nous a quitté avec une des pièces les plus appréciées de leur nouveau répertoire soit For The Love Of Ivy, une chanson qui met en valeur l’intensité, la justesse et la puissance qui se dégagent de leurs percussions.

En somme, une performance digne de mention qui pourrait servir de leçon à bien des groupes qui prennent souvent leur public pour acquis. À ne pas manquer lors de leur prochain passage sous aucun prétexte!

 

En première partie : DIIV

DIIV. Photo par Catherine Rosa.

La formation de New-York DIIV avait la lourde tâche de réchauffer la salle. C’est avec un bon trente minutes de retard que le groupe est monté sur scène pour nous offrir une prestation qui avait du mordant musicalement mais qui manquait peut-être un peu de cohésion.

Le groupe à certes du talent, mais il gagnerait surement à nous offrir un son plus concis dans son ensemble.

 

Photos en vrac

(par Catherine Rosa)

JAPANDROIDS


DIIV

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