Jon Davis

Critique | Jon Davis – Open Shore

Jon Davis - Open Shore Jon Davis Open Shore

Le Montréalais Jon Davis nous propose son deuxième album en carrière : Open Shore. Ce projet contient une bonne dose de piano et de guitare, et les mélodies de l’auteur-compositeur-interprète nous plongent dans son univers folk-pop, parfois jazzé, tantôt plus rock.

Dans son ensemble, Open Shore n’est pas mal. On se laisse facilement bercer par les notes du piano, véritable point fort de l’album. Jon Davis manipule à merveilles les notes noires et blanches, mais peut-être s’écarte-t-il un peu trop sur la pièce After the Birds?

Parlons-en donc de cette dernière! After the Birds commence en douceur… C’est le genre de chanson qu’on écouterait en regardant par la fenêtre, un jour de pluie. Mais quelque chose se passe à mi-chemin. La douceur s’envole et laisse place à des sons plutôt lourds. Des sons pour se défouler. Comme si on avait dérogé de la feuille de partitions pour se laisser guider par ses instincts, ce qui donne un résultat complètement différent du reste de l’album.

Mais Open Shore contient aussi des pièces fortes, notamment la très joyeuse et légère King of Aylmer Street, qui suscite l’envie de taper des mains.

La pièce Forest in the City, quant à elle, nous fait entendre la tranquilité de la forêt, avec ses bruits de grenouilles et d’oiseaux, mais encore une fois, la tranquilité est temporaire. Un claquement de portière, des crissements de pneus et une voiture qui démarre : voilà tout ce qu’il faut pour que l’atmosphère change. Un parallèle entre la quiétude de la campagne et le bruit de la ville? Avec son titre, fort possible.

Bien qu’il soit possible de dire que la musique de Jon Davis est plutôt pop-folk, ce dernier ne se limite pas qu’à un seul style. Il explore et c’est tout à son honneur. La diversité donne une certaine fraîcheur à l’album.

Par ailleurs, Jon Davis a souvent été comparé à James Talor grâce à sa voix. Mais avec les pièces Overcome et A Prince’s Shadow, on croirait plutôt entendre Gavin DeGraw, celui qui interprétait la pièce titre de la série One Three Hill (toutes les filles qui ont écouté la série, étant adolescentes, verront probablement la ressemblance).

En gros, Open Shore de Jon Davis, c’est le genre d’album à écouter pour relaxer, après une longue journée au boulot, verre de vin en main. Des chansons idéales pour faire le vide et se laisser emporter par le piano, manié à merveille par le Montréalais.

* Lancement ce mercredi 1er mai à 17h, au restaurant Robin des bois. 

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