Streetlight Manifesto

Critique | Streetlight Manifesto fait ses adieux au Métropolis

Il y avait de l’électricité dans l’air au Métropolis hier soir avec le passage de Streetlight Manifesto. La formation punk ska offrait à ses fans montréalais un dernier spectacle avant de prendre une pause bien méritée de la tournée. Un concert qui était donc à ne pas manquer!

photo par Karine Jacques

Streetlight Manifesto, photo par Karine Jacques

Les fans avaient très bien répondu à l’appel puisque la salle était relativement bondée et on sentait les gens fébriles. La preuve, le groupe n’était même pas monté sur scène encore que le body-surfing et le moshpit envahissait le parterre!

Lors de son dernier passage, Streetlight nous avait présenté plusieurs pièces de son dernier album The Hands That Thieve. Toutefois, le disque n’étant pas encore disponible à l’époque, personne ne pouvait fredonner les paroles, enlevant un petit quelque chose à l’intensité de la prestation.

Et bien c’était tout le contraire hier lorsque le tout a débuté avec un nouveau morceau intitulé With Any Sort of Certainty. Le récent matériel du groupe a été adopté unanimement par tous et il n’en fallait pas plus pour que la fête débute du bon pied. Côté nouvelles chansons, on a aussi entendu The Three Of Us, Toe to Toe, They Broke Him Down ainsi que If Only For Memories.

Par la suite, on a eu droit à un savant mélange de leur deux premiers opus. Everything Goes Numb a été fièrement représenté par A Better Place A Better Time, Here’s to Life ainsi que la toute dernière pièce du spectacle The Big Sleep. C’est cependant le très solide enchaînement A Moment Of Silence et A Moment of Violence qui a volé la vedette. Du bonbon comme diraient certains!

Somewhere In The Between, le deuxième album du groupe, a su aussi tirer son épingle du jeu avec We Will Fall Together, Down, Down, Down to Mephisto’s Café et la pièce-titre. Un des moments forts de la soirée fut sans aucun doute l’interprétation de Watch It Crash tout juste avant le rappel.

photo par Karine Jacques

Streetlight Manifesto, photo par Karine Jacques

Belle surprise au milieu du spectacle avec l’interprétation de It’s A Wonderful Life, une chanson qui nous provient d’un projet secondaire enterré depuis un bon bout de temps qui se nomme Bandits Of The Acoustic Revolution. On a ainsi eu droit à des solos impressionnants de tous les musiciens présents sur scène qui, bien honnêtement, n’avaient rien à envier à personne.

La cerise sur le sundae fut la présence d’une pièce de l’album classique Keasbey Nights de Catch 22. Présenté en sandwich entre Point/Counterpoint, la foule ne se pouvait plus de tenir le rythme si rapide de la pièce titre de cet opus qui a marqué la scène punk ska. Beau clin d’œil.

Seul point négatif, qui n’est rien de nouveau par contre, est le manque de communication avec la foule. Il serait plaisant de les voir interagir un peu plus dans la soirée que seulement quelques mots en français ici et là, tout particulièrement lorsque tout le monde sait que nous ne les reverrons pas de si tôt. Mais bon, il n’existe rien de parfait!

Il est dommage de voir la formation du New-Jersey prendre une pause à ce moment de leur carrière puisqu’ils sont au sommet de leur art, tant sur scène que du côté musical. Ils ne restent plus qu’à souhaiter que cet arrêt soit le plus court possible. À bientôt messieurs!

Photos en vrac (par Karine Jacques)

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