Critique | The Shins et Ra Ra Riot au Métropolis de Montréal

Le groupe The Shins nous rendait visite au Métropolis jeudi soir, moins d’un an après son passage à Osheaga, en août dernier. Même s’ils ont eu besoin de quelques chansons pour s’échauffer, les cinq musiciens ont permis au public de passer une soirée fort agréable, tout en sincérité et sans artifices.

Photo par Karine Jacques.

Le chanteur James Mercer. Photo par Karine Jacques.

La soirée a d’abord débuté avec The Rifle’s Spirale, premier morceau du dernier album Port of Morrow, paru en mars 2012. Avec cette première chanson, qui en plus sonne pétillante à souhait en version studio, le niveau d’excitation n’a pas levé comme il aurait dû. La performance a même semblé un peu boiteuse, comme si les musiciens n’étaient pas tous dans le même état d’esprit en montant sur scène.

Ils ont immédiatement enchaîné avec Caring is Creepy, qui a été accueilli avec un enthousiasme généralisé.

Pourtant, on aurait dit qu’il manquait encore un peu de jus dans la machine avant qu’elle ne soit lancée à pleine puissance. C’est avec Australia, extrait de Wincing the Night Away, que le groupe (et la foule) a trouvé sa vitesse de croisière qui allait les pousser avec force et facilité jusqu’à la toute fin du spectacle.

À partir de ce moment-là, la magie The Shins a opéré et nous avons eu droit à plusieurs très beaux moments. Le guitariste Mark Watress était sans cesse en mouvement et occupait souvent la moitié de la scène à lui seul. Quant à James Mercer, principal joyau de la formation, il n’a connu aucune fausse note et sa voix juste et claire ne l’a jamais laissé tomber.

Tous les membres du groupe semblaient sincèrement s’amuser. L’ambiance était très décontractée et ils se sont presque tous adressé au public pour faire part de leur gratitude, raconter des histoires ou même poser des questions.

Ils ont offert autant de morceaux des plus vieux albums (Kissing the Lipless, So Says I, Saint Simon), que des plus récents. Ce fut un de ces concerts très généreux au cours duquel tout le monde a entendu ce qu’il voulait entendre.

Au fond, un concert des Shins, c’est un peu comme un gros câlin collectif. L’énergie « feel-good » du groupe est contagieuse et impossible de ne pas se balancer de gauche à droite sur leurs ballades douces et réconfortantes. La foule présente au concert de jeudi soir est sans aucun doute repartie chez elle avec la tête dans les nuages et le cœur à la bonne place.

 

Photo par Karine Jacques.

Ra Ra Riot. Photo par Karine Jacques.

Ra Ra Riot en première partie

Un petit mot sur la première partie ultra dynamique offerte par le groupe Ra Ra Riot.

Nous avons eu droit à une performance énergique, colorée et très rythmée. Les chansons généralement assez courtes et concises ont été efficaces pour réchauffer la foule, qui s’est rapidement laissé charmer par le chanteur Wes Miles. Son plaisir et sa bonne humeur était contagieux et ont convaincu tout le monde que le prochain album qu’il fallait se procurer était le leur.

 

Photos en vrac
par Karine Jacques

The Shins

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Ra Ra Riot

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