Critique | The Typhoons et Reverb Raiders au Scanner de Québec

Alors que l’hiver en est à ses derniers soubresauts et que le soleil se pointe enfin le bout du nez, c’est comme si le printemps avait pressenti le passage de Reverb Raiders (de Montréal) et The Typhoons (de Québec) au Bistro Le Scanner ce soir-là. À l’instar du printemps prématuré, les deux groupes ont réussi à faire monter la température de quelques degrés en nous faisant revivre les années d’or des sixties dans le plus pur respect de l’époque.

Photo de courtoisie.

Reverb Raiders. Photo de courtoisie, fournie par le Scanner.

C’est lors d’un évènement à Montréal que les deux groupes ont fait connaissance. Leur amour commun pour le surf rock incita Manny Jr à inviter Reverb Raiders pour leur tout premier passage à Québec.

Formé par des membres des Hillbilly Rockets il y a de cela à peine 6 mois, Les Raiders forment un trio 100% instrumental revisitant les plus grands succès des pionniers du genre tel Link Wray, The Ventures, Duane Eddy et plus encore.

Bien que déjà connus de la scène montréalaise et accumulant les spectacles depuis leur récente formation, être en première partie d’un groupe déjà bien établi n’est jamais une simple affaire. Bien qu’elle a pris son temps pour le faire, la foule s’est laissée emporter après quelques succès comme Secret Agent Man et Jack The Ripper. En somme, une excellente prestation et de quoi réchauffer le plancher de danse pour la deuxième partie de la soirée.

Le guitariste Hugo Joyal nous a confié la sortie d’un premier album de compositions originales pour l’été 2013. Au train où les choses avancent pour eux, pas de doutes qu’on les reverra bientôt à Québec.

 

The Typhoons

Actifs depuis 2011, The Typhoons tentent de se démarquer de leur groupe connexe Manny Jr and The Cyclones.

The Typhoons. Photo par Anne Martin.

The Typhoons. Photo par Anne Martin.

Bien que l’on y retrouve 3 membres originaux de la seconde formation, c’est une tout autre approche que Manny Jr (chanteur) explore avec un projet de compositions entièrement instrumentales.

Le chanteur a recruté 2 nouveaux membres des Babaloneys pour compléter son équipe telle qu’on la connait aujourd’hui. Des costumes de scène aux vieux amplis Fender 1964, tout y est pour respecter l’esprit d’époque.

Malgré le manque d’espace évident, la salle était pleine de gens exaltés dansant au son des 3 guitares et s’enflammaient alors que Manny Jr sortait de sa zone instrumentale en plus d’interpréter quelques chansons dont le classique de 1963 des Trashmen : Surfin Bird.

Un véritable voyage dans le temps qui ne laisse personne indifférent! Pas surprenant que la compagnie El Toro Records à Barcelone a récemment offert un contrat aux Cyclones. Ce qui risque sûrement de profiter aux Typhoons par la même occasion.

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