Daniel Avery

Daniel Avery : Au coeur de la musique électronique

Artiste montant de la scène électronique, Daniel Avery était en concert vendredi dernier au Centre Phi de Montréal. Petit portrait d’un jeune prodige qui a fait du chemin depuis 2012.

De FabricLive.66 à Song of Alpha

Sorti en 2012, FabricLive.66, le premier album de Daniel Avery, a permis au jeune artiste de se faire un nom. En véritable habitué du monde de la nuit et des « clubs », le Londonien a su marquer les esprits avec une patte musicale bien à lui. Nourri par des influences telles que celles d’Ewan Pearson, il a gagné peu à peu ses galons. Mais c’est à partir de 2013, avec son deuxième album, Drone Logic, que sa carrière prend un tournant international. En effet, Avery enchaîne alors les tournées à travers le globe. Sa reconnaissance, déjà très forte au sein de la house britannique, prend ainsi une toute autre dimension.

Il faut dire que le jeune prodige, alors âgé de moins de trente ans, sait s’entourer. Repéré par Andrew Weatherall lui-même, Daniel Avery a su rapidement séduire par sa capacité à concilier deux mondes. Celui d’une musique électronique old school, hommage indiscutable aux figures artistiques dont ils s’inspirent, avec celui d’un univers plus actuel, fermement ancré dans le présent. Les sonorités sont fortes, empreintes d’un dynamisme et d’une touche de couleur qui font toute la différence. C’est d’ailleurs à ce subtil mélange que renvoie Song of Alpha, son tout dernier album, sorti depuis le 6 avril.

 

Daniel Avery : une nouvelle tournée électronique et internationale

Le retour de Daniel Avery sur la scène internationale n’en est pas vraiment un. En effet, si le jeune homme a mis plus de cinq ans avant de sortir son nouvel album, il n’est malgré tout pas resté inactif, enchaînant les dates à travers la planète. La sortie de son nouvel album n’a certes pas soufflé un vent de tempête, comme l’ont pu faire les dernières déclarations de certaines actrices lors des Golden Globes 2018, mais cela reste un événement majeur sur la scène électro.

Une petite révolution, qui apporte une pierre à l’édifice de la carrière d’Avery, mais aussi au paysage actuel de la house. Le maestro, partout où il passe partout oû le maestro passe, il semble faire l’unanimité, aussi bien auprès de la presse que du public.

Le phénomène est d’ailleurs assez rare pour être souligné : Daniel Avery, malgré un univers atypique, séduit presque systématiquement le public.

C’est certainement là le fruit du travail acharné d’un véritable passionné, qui n’a de cesse de se produire sur scène. Son passage sur les terres québécoises sera en effet suivi d’une grande tournée. Washington, Toronto, Buenos Aires ou encore Barcelone, le planning est d’ores et déjà bien rempli, et cela jusqu’au mois d’août. On peut bien se demander si l’artiste cessera un jour de surprendre… Ce qui est certain, c’est qu’à seulement trente-et-un ans, Avery a tout l’avenir devant lui !

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