Entrevue avec Matt Sharp | The Rentals à Montréal mercredi prochain

Matt Sharp, mieux connu comme l’ancien bassiste de Weezer, est le cerveau derrière le projet The Rentals, qui célèbre cette année son 20e anniversaire d’existence. Ce qui nous rappelle qu’on avait appris à les connaître avec leur “faux comeback”, leur premier album The Return of The Rentals (en 1995) et le single de l’époque Friends of P. Entrevue avec le principal intéressé. 

L’an dernier, un nouvel album a pris forme. Cette fois-ci, c’est un vrai comeback: Lost In Alphaville. Sors-tu a eu l’occasion de s’entretenir avec Matt Sharp – qui est d’ailleurs très bavard – pour en apprendre plus sur ce nouveau projet ainsi que la nouvelle tournée qui les amènera à Montréal la semaine prochaine, le mercredi 20 mai au Théâtre Fairmount.

On dit que Lost in Alphaville parle de la notion de temps, se rappelant du passé, tout en spéculant sur le futur.

Quand on a commencé à tourner avec The Rentals en allant en Europe, j’ai été spécialement impressionné par Barcelone. Même si je suis né en Thaïlande, j’ai grandi dans une petite banlieue en Virginie, je n’avais pas beaucoup voyagé avant et cette ville m’a beaucoup inspiré. Notre deuxième album Seven More Minutes a d’ailleurs été écrit à propos de mon expérience à Barcelone et l’optimisme de découvrir de nouvelles choses.

Pour Lost in Alphaville, je suis revenu aux mêmes endroits dix ans après en essayant de comprendre qui j’étais à l’époque et qui je suis maintenant. Sans être nostalgique, c’était plutôt une introspection.

La beauté de The Rentals, c’est la collaboration avec d’autres musiciens. Peux-tu me décrire comment s’est passé ce processus pour ce nouvel album?

Pendant cette période d’introspection, j’ai beaucoup pensé à The Rentals et ce que j’aime le plus de ce projet, c’est effectivement le fait que je peux collaborer avec d’autres musiciens. Par contre, c’est important que ces musiciens aient un impact important sur l’album. Les musiciens ne se sont donc pas rencontrés durant l’enregistrement, c’est moi qui est allé rencontrer chacun d’eux à LA, Nashville, New York, mais je tenais à faire ceci pour apprendre à les connaître pas seulement en tant que musiciens mais en tant qu’êtres humains. Et voilà, aussitôt, on était en studio pour enregistrer! C’est fou!

Pendant cette période d’introspection, j’ai beaucoup pensé à The Rentals et ce que j’aime le plus de ce projet, c’est effectivement le fait que je peux collaborer avec d’autres musiciens.

Comment c’est de collaborer avec Patrick Carney, batteur de The Black Keys?

C’est vraiment quelque chose parce que ça ne fait pas longtemps qu’on se connaît, mais son approche à cet album a vraiment changé le ton de l’oeuvre. Et c’est intéressant aussi parce que même pour lui, c’est très différent de ce qu’il a fait auparavant.
Quelles chansons as-tu hâte de jouer live?

Photo de courtoisie.

On a pratiqué I Wanna Dance With Somebody de Whitney Houston, mais les filles (Lizzy et Patti de Radiation City – voix et synthé durant la tournée) n’aimaient pas vraiment ça, donc on ne l’a pas joué sur scène encore. Par contre, tous les gars dans le groupe aimaient ça, donc je pense qu’on va finir par la jouer.

Sinon, évidemment, j’aime bien jouer les chansons du nouvel album, pour moi cet album est vraiment spécial et j’en suis vraiment fier. Aussi, j’aime bien les chansons du deuxième album parce qu’elles me permettent de crier plus.

Ok, mais est-ce qu’on va entendre les classiques? My Summer Girl? Please Let That Be You? Sweetness et Tenderness?

Certainement! On a commencé à jouer My Summer Girl et d’autres classiques. On aime aussi rester après le concert et discuter avec les gens, donc venez nous voir!


* The Rentals seront en spectacle le mercredi 20 mai au Théâtre Fairmount. Billets (16$) par ici.

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