Beth Hart

Festival de Jazz de Montréal 2014 – Jour 3 | Beth Hart au Club Soda

Après un spectacle extérieur gratuit vendredi soir, Beth Hart s’est produite hier dans l’intimité du Club Soda. Un cadeau pour l’assistance éblouie par le talent d’un diamant brut.

Dans le cadre du Festival, certains spectacles mettent à l’affiche des artistes dont le style s’apparente au jazz. Essentiellement une chanteuse de rock/blues, cette ouverture a permis la rencontre d’un talent d’exception comme celui de Beth Hart.

C’est sous les acclamations d’une foule impatiente et excitée que la chanteuse et pianiste californienne s’est invitée pour une seconde fois en deux jours au Festival International de Jazz. Cette grande dame à l’étoffe de star a conquis son public dans un deuxième tour distinct, une prestation saisissante et poignante d’une heure quarante-cinq.

Beth Hart, photo par Marie-Claire Denis.

Beth Hart, photo par Marie-Claire Denis.

Comme présentation, nul autre qu’André Ménard, cofondateur et directeur artistique du Festival, qui a fait les louanges de cette artiste très populaire en Europe mais encore méconnue de ce côté de l’océan. Notons que son respect lui a valu des collaborations de taille tels les guitaristes Joe Bonamassa et Jeff Beck.

Beth Hart est entrée sur scène seule, avec son clavier et surtout, sa voix. Quel organe! Une voix puissante et un son old school, une âme qui rappelle de grandes divas comme Janis Joplin ou Tina Turner. Attendez-vous à une nouvelle référence en terme de rock/blues contemporain.

Après une prestation en solo, le rock a envahi le Club Soda, alors plein à craquer, avec l’avènement du band. Première ovation debout dès la troisième pièce: Spirit of God, qui ne fut pas la seule dans cette soirée remplie de moments forts et dont les ballades n’étaient pas en reste. Les musiciens ont aussi eu droit aux hommages de la foule après l’apogée musicale de Sick, avant-dernière pièce de la représentation.

Mon moment personnel, Thru the Window of my Mind, une pièce touchante et vibrante dont le son accrocheur rappelle les grands succès de Melissa Etheridge.

Si ce qui ne tue pas rend plus fort, gageons que cette artiste au lourd passé est aux portes du succès. Ne reste plus qu’un tube populaire pour que cette grande dame soit reconnue à son juste titre.

Gens de la région de la capitale nationale, rendez-vous le 6 juillet prochain au Festival d’été de Québec.

 

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