Noel Gallagher's High Flying Birds

Festival de Jazz de Montréal 2016 – Jour 11 | Noel Gallagher’s High Flying Birds : Nostalgie d’Oasis

Noel Gallagher et ses High Flying Birds ont fait vibrer la métropole pour la toute première fois en clôture du Festival International de jazz de Montréal.  En effet, la dernière présence de l’icône britannique remonte en 2008 au Centre Bell alors qu’il faisait partie du groupe Oasis.

À 20h30, l’ex-tête pensante d’Oasis fait son entrée sur scène, ignorant le public qui reprend surprenamment en choeur le remix Shoot A Hole Into The Sun et débute sans tarder avec le sublime Everybody’s On The Run.  Le grand écran placé au fond de la scène n’est pas sans rappeler les grands concerts d’Oasis, des souvenirs spontanés auxquels les Montréalais ont eu le droit hier soir.  Noel enchaîne avec 3 titres issus de ses 2 albums.

Le roi de la britpop revient ensuite aux sources avec Fade Away afin de créer une ambiance survoltée.  Les instruments à vent (trompette, tuba, saxophone) combinés avec le clavier insufflent une nouvelle dimension plus riche dans Death Of You And Me.

Après You Know We Can’t Go Back, Noel entame une autre reprise d’Oasis de la soirée, Champagne Supernova, plongeant la totalité des fans présents dans un état de transe.  Ensuite, le musicien repère un Mexicain à qui dédier la fabuleuse chanson The Mexican, et lui décoche un « Where is your fucking sombrero? »

Photos par Denis Alix / FIJM

Photos par Denis Alix / FIJM

Noel étant ce qu’il est, il fallait s’attendre à d’autres moments comiques et sarcastiques quand vint le temps de discuter avec le public installé aux premières rangées:

  1. Provoquer les hipsters qui avaient une main dans la poche de leur jeans.
  2. Identifier un spectateur que Noel croyait avoir vu dans un film pornographique.
  3. Insulter son frère Liam en spécifiant qu’il devait être chez lui en train de consulter son compte Twitter.
  4. S’interroger sur le souhait des Montréalais de voir la France remporter l’euro 2016.

Avant de s’éclipser pour le rappel, Noel fait retomber la pression avec la bombe The Masterplan afin de mieux remonter sur scène.  Il présente ses 3 principaux musiciens (bassiste, batteur et guitariste) et convient de saluer le travail des techniciens.

Dans tous les esprits après cette fin grandiose, Don’t Look Back In Anger, on a surement le même sentiment: l’espoir d’un avenir prometteur dans le rock britannique et la nostalgie d’un groupe mythique qui manque cruellement aux fans.

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