Voivod

Festival d’été de Québec 2019 – Jour 10 | Voivod à l’abri des intempéries à l’Impérial

Le Festival d’été de Québec (FEQ) poursuit la tradition de programmer au moins une soirée de metal ou de rock lourd à l’Impérial Bell à chaque année. Cette fois, le choix s’est arrêté sur les légendaires Voivod. Le groupe originaire de Jonquière ont donné samedi soir une prestation énergique, lourde et drôle devant un Impérial devant une foule modeste, mais oh combien bruyante. Après tout, Voivod, ça ne se dit pas, ça se crie !

Comme le groupe avait été invité pour assurer la première partie de Metallica sur les Plaines en 2017, il n’était qu’une question de temps avant que la troupe revienne pour son concert bien à lui. Mais à échelle plus humaine, disons. Et le groupe a livré la marchandise, et sans grande surprise non plus. Tel qu’annoncé en début de programme par Denis « Snake » Bélanger, les musiciens en profitent pour jouer du nouveau matériel de The Wake, leur retour sur disque paru en 2018. Et récipiendaire d’un prix Juno, il est important de le mentionner. Après tout, la reconnaissance qui leur revient n’a pas toujours été au rendez-vous lors de ces 36 ans de carrière.

C’est donc une bonne heure et demi de classiques des années 80 et de nouveau matériel qui ont été présenté. Très technique et touchant un peu le rock progressif, les pièces de The Wake impressionnent : Obsolete Beings, Iconspiracy, The End of Dormancy et Always Moving ont toutes le son classique de Voivod, tout en étant surprenamment actuelles. Pour le reste, le groupe a pigé dans son répertoire des premières années, celles où le quatuor de départ était intact. Bien sûr, ce n’est pas une soirée avec Snake sans d’hilarantes présentations et monologues entre les chansons. Sur ce point, rien n’a changé. Ni non plus l’épique chevelure de Dan Mongrain. Probablement la plus impressionnante de la scène metal actuelle.

Pour cette tournée, la pièce Voivod est conservée pour la finale. Grand classique, il est impossible qu’elle soit absente d’un setlist. Et en guise de rappel, rien de moins que leur reprise de Pink Floyd, Astronomy Domine. Cela dit, on aurait peut-être pris plus de pièces de, justement, Nothingface.

Voivod n’est peut-être pas le groupe le plus connu du Québec mais sûrement un des plus importants. Et si vous n’aimez pas ce qu’ils font, dites-vous que c’est probablement le groupe préféré de votre groupe préféré. Et à voir l’énergie et la bonne humeur des membres en ce samedi soir, il y a fort à parier qu’ils en ont encore pour quelques années devant eux.

Enfants sauvages

La première partie était assurée par le groupe de Québec Enfants sauvages. Formé de membres de diverses formations (dont Machinegun Suzie) de la ville, ceux-ci avait un public déjà conquis avant même la première note. Avec une curieuse configuration à une guitare et deux basses, le groupe mené par Roxanne Arcand donne dans le rock garage bien énergique. La balance de son n’était pas au top, mais c’est sans contredit une des prestations les plus punk de tout le Festival.

 

Bonus: Entendu à l’Impérial 

Away c’est le Nick Mason de Voivod. Y’est su’tou’es albums. 

Spectateur anonyme

En tout cas, tu mets l’aiguille… ou bedon tu pèses su’ play, pis là tu te laisses partir pour une heure. 

Denis « Snake » Bélanger qui explique quoi faire avec le nouvel album, The Wake.

Le plus vieux reptilien sur terre! Il a 171 ans. Y’est plus vieux qu’Yoda, côliss!

Dan « Chewy » Mongrain qui présente Snake au public

Kin, le v’là ton osti d’pick 

Dominic « Rocky » Laroche, alors qu’il transmet le précieux objet à un spectateur insistant

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