Eric Lapointe

Festival d’été de Québec 2019 – Jour 6 | Eric Lapointe, ses fans et tout le bottin de l’UDA envahissent les Plaines pour « le show de sa vie »

À l’occasion de ses 50 ans, Eric Lapointe s’était fait donné carte blanche par le Festival d’été de Québec pour un grand rendez-vous sur les Plaines d’Abraham mardi soir. Avec presque tout le bottin des artistes comme invités, le spectacle aura attiré, sans surprise, tout un contingent de fidèles admirateurs sur les plaines. Le « show de sa vie » nous promettait-il…


Éric et compagnie

C’est en Harley Davidson qu’Eric arrive sur scène pour interpréter l’Envie, de Johnny Halliday, en compagnie de Garou, suivi de Bobépine, en choeur avec les dizaines de milliers d’admirateurs déjà bien conquis sur les plaines.

Tout au long du spectacle, il se laissera aller à souhait pour cette carte blanche. Avec des effets pyrotechniques que seul un vrai rockeur peut s’offrir. Show de lumière, lance-flamme, explosions et bien plus encore.

Déjà à Terre Promise, le public embarque dans le road trip de cette soirée, rendant ses paroles à Ti-Cuir.

Si on peut bien accorder quelque chose à Éric, c’est son sens du spectacle. Il sait comment rameuter sa gang et faire tout un party. On verra défiler sur scène à ses côtés notamment Ludovick Bourgeois, Michel Pagliaro, Marie-Mai, Marjo, son protégé Travis Cormier et plusieurs autres. Si certains de ces artistes vivaient leur tout premier bain de foule de cet ampleur, aucun ne s’en plaindra, on pouvait même percevoir la fierté dans leurs yeux.

On notera cependant quelques longueurs qui n’étaient pas nécessaires, comme par exemple ce moment où Marie-Mai s’est lâché lousse en « dansant » sur le rockeur sur Ce soir on danse à Naziland, ou lorsqu’elle interprètera Shallow, reprise qui n’était pas du tout nécessaire à cette soirée déjà bien chargée.

« On n’est pas v’nu pour chanter pour vous autres, on est v’nu pour chanter avec vous autres! »

Ce n’était pas que rock, il y avait aussi des moments de petite douceur. Comme cet instant touchant où les Soeurs Boulay sont venues interpréter la chanson Reste-là, alors qu’Eric était tout près, pour les écouter chanter avec attention. C’est dans l’élan de ce joli moment qu’elles ont remis, en compagnie du directeur de la programmation du FEQ, Louis Bellavance, le prix miroir de la renommée du Festival d’été de Québec, pour l’Artiste qui en est rendu à sa 11e participation. Un 6e prix miroir pour l’artiste, mais le plus important, puisque des artistes tel que Gilles Vigneault et Jane Birkin ont aussi reçu ce même prix avant lui.

Bref, on a vécu toute une gamme d’émotions et de surprises, telle que la visite de la grande dame de la chanson Ginette Reno avec qui il livrera une version émouvante de l’Essentiel, Éric aura relevé le défi de nous faire son « Show de vie ». Un spectacle dont se souviendront les festivaliers pendant un bout de temps.

En vrac : quelques moments marquants de la soirée

  • Il se permettra un bain de foule durant Motel 117, où il embrassera sur la bouche une admiratrice conquise, clin d’oeil (involontaire?) à celui échangé à la Saint-Jean avec Mariana Mazza, peut-être?
  • Le moment doux de la soirée : lorsqu’il demande au public de ne pas parler, alors qu’il entame Sans vous, dédié à ses garçons, qu’on aura brièvement aperçu à son arrivé et qui iront le rejoindre à la fin de la chanson.
  • La magnifique reprise que nous fera la belle Safia Nolin, toute émue et rejointe par Éric après le premier vers, de Loadé comme un gun. Ils y mettront le paquet pour livrer un duo puissant.
  • La foule qui rend son Je suis malade, en choeur à Lara Fabian et Éric, dans une parfaite harmonie.
  • Le duo Travis et Colin sur l’éternelle Dream On d’Aerosmith, en toute puissance lyrique tant chez Cormier que Moore.
  • La foule qui chante avec Éric Un beau grand slow. « C’était tellement émouvant, tellement beau, que j’veux un rappel de t’sa, qu’on vous entende jusqu’à Montréal. »
  • Éric offrira une chanson à sa mère, sa chanson préférée, l’Essentiel de la grande dame, Ginette Reno, qui viendra en toute surprise le rejoindre sur scène pour ce duo remplis d’émotion.

Grille de chansons

  1. L’envie (reprise Halliday, duo Garou)
  2. Bobépine
  3. Marie-Stone (duo Marc Dupré)
  4. Terre Promise
  5. Belle Folie (Ludovick Bourgeois)
  6. Émeute dans la prison (Pagliaro et Steve Hill)
  7. 1500 miles
  8. Reste là (reprise des soeurs boulay)
  9. Motel 117
  10. On commence à s’quitter (2 frères)
  11. La bartendresse
  12. Sans vous
  13. Loadé comme un gun (Safia Nolin)
  14. Coupable
  15. Mon ange (Cirque Éloize)
  16. Je suis malade (duo Lara Fabian)
  17. Dream On (Travis et Colin de la voix)
  18. Illégale (duo Marjo)
  19. Un beau grand slow
  20. Môman (Duo Kevin Parent)
  21. Ma gueule (Duo Mario Pelchat)
  22. Qu’est-ce que ça peut bin faire ? (Duo JP Ferland)
  23. Priez (Duo Martin Deschamps)
  24. Ce soir on danse à Naziland (Duo Marie-Mai)
  25. Shallow (Reprise Lady Gaga, Bradley Cooper, duo Marie-Mai)
  26. Jusqu’au Bout
  27. Les boys (avec Kevin Parent, Ludovick Bourgeois et Steve Hill)
  28. L’essentiel (reprise de Ginette Reno en duo avec elle)
  29. Le Boys Blues Band (avec Garou, Travis Cormier et Marie-Mai)

Rappel

  1. N’importe quoi
  2. La voix que j’ai

En ouverture : À soir faut qu’ça brasse

Fils de la légende du rock québécois Gerry Boulet, Justin promettait aux festivaliers de faire revivre l’esprit de son père à travers ses chansons en début de soirée, lui rendant un véritable hommage tout en douceur, tel le titre de la chanson préféré de Gerry, Rendez-vous doux.

Avec des vedettes et ami du rockeur tel que Breen Leboeuf, Marjo, Rudy Caya des Vilains Pingouins, Jean-François Dubé de Noir Silence et Polo des Frères à Ch’val, il livrera pas moins de 20 chansons de la bibliothèque musicale de son père, pour un public nostalgique de la belle époque.

C’est entouré de ses musiciens et d’une section de cuivres que Justin entra sur scènes sur les coups de 19h15, avec son coeur de rockeur, sur la belle Angela. Tout pour faire danser Georgette et Roger alors que le fils de Gerry fera revivre les chansons qui ont marqué la carrière de son père, décédé il y a près de 30 ans.

S’il ne pousse pas toujours la note égale, on le lui pardonne, parce qu’il a toute une voix, ressemblant à s’y méprendre à celle de son père. On s’y perdra par contre assez rapidement, même s’il raconte des anecdotes reliées aux chansons qu’il interprète, les dialogues sont trop longs et il faudra attendre à l’intemporelle Les yeux du coeur, sixième titre du spectacle, pour enfin voir la première invitée, l’éclatée Marjo, qui mettra une touche « pétée » à la soirée.

En fait, la présence des artistes invités, sont les seuls moments fort de toute la performance d’une heure et demi, outre le fait de revivre les années Offenbach / Gerry Boulet, surtout lorsqu’ils ont décidé de célébrer l’anniversaire de Breen Leboeuf en lui offrant une peinture de sa performance au forum et qu’ils ont fait la mythique mes blues passent pu dans porte.

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