The Sheepdogs

Festival d’été de Québec – Jour 11 | The Sheepdogs, Monster Truck et Les Indiens

Pour la soirée de clôture du Festival d’été de Québec, l’Impérial proposait une soirée remplie de rock canadien en alignant Les Indiens, Monster Truck et The Sheepdogs. Les amateurs du genre ont certainement été comblés et plusieurs tympans eux, déchirés.

Les Indiens

Un groupe on ne peut plus local, Les Indiens, a débuté le bal. Proposant un style de rock sale et légèrement psychédélique, ils ne sont pas sans rappeler GrimSkunk. Leurs chansons sont par contre un peu moins étoffées et sophistiquées, mais leur son garde comme qualité d’être excessivement pesant. Vraiment un band de garage dans les deux sens du terme – pas mauvais, mais ça manque un peu de vernis.

Photo de courtoisie.

Photo de courtoisie.

Monster Truck

Du côté hard rock pur et dur, Monster Truck est venu mettre le feu à la scène de l’Impérial. La foule était en complet délire lors du concert – un gros moshpit s’est formé vers l’avant, mais a été rapidement dissipé par les autorités présentes.

Avec leur air de camionneurs qui justifie amplement leur nom de groupe, les membres de Monster Truck ne savent faire qu’une chose – jouer avec le pied accoté dans le prélart. Pas une mauvaise chose en soi, mais les pièces manquaient un peu de variété et finissaient par se ressembler. Certain diront que ça donne moins de temps pour écouter les chansons et plus de temps pour sauter partout – ils auraient parfaitement raison.

The Sheepdogs

Photo de courtoisie.

Photo de courtoisie.

Le plat principal de la soirée s’est avéré être le moins pesant, mais de loin le plus varié. The Sheepdogs est un groupe qui aurait parfaitement cadré au milieu des années 70, proposant un son plus blues et soul. Cela n’a pas empêché la foule de se démener encore plus qu’auparavant, même durant des chansons plus tranquilles comme Southern Dreaming.

Dans la catégorie de chansons qui se rapproche drôlement du son de The Doors, Ewans Blues a suscité une réaction monstre, largement dû au fait qu’elle a été augmentée par un long jam savoureux.

Plus du côté Led Zeppelin, la charmante Gonna Be Myself cadrait parfaitement dans l’ambiance de la soirée. En fait, chaque chanson semblait bâtir sur l’entrain de la dernière et le groupe maitrisait cette énergie avec brio. Une performance sans faille pour les artistes de Saskatoon.

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