Thurston Moore

Festival Folk d’Ottawa – Jour 4: Thurston Moore et Joseph Arthur

Folk Festival d’Ottawa Jour 4 : Un petit air de famille…

Dimanche 28 août 2011 – Parc Hog’s Back (Ottawa)

Dame nature s’est fait un peu plus sentir pour cette dernière journée du Festival Folk d’Ottawa. Contrairement aux premiers jours du festival, où chaleur et humidité régnaient, le dernier chapitre du festival a été marqué par de forts vents et un ciel menaçant d’éclater à tout moment.
Construction

Photo par Greg Matthews

Joseph Arthur est, à quelques mots près, la définition parfaite d’un artiste. Il s’est présenté seul et un peu timidement sur scène devant une foule quelque peu parsemée.

À ses pieds, une panoplie de pédales de bidouilleur professionnel qui lui permettent de créer, morceau par morceau, les chansons et les atmosphères que nous lui connaissons.

Il nous a offert plusieurs pièces de son tout dernier album The Graduation Ceremony, dont Almost Blue, Gypsy Faded et Love Never Asks You to Lie, ainsi quelques titres de ses albums précédents tels Honey and the Moon et Redemption’s Song.

Mais Joseph Arthur ne s’arrête pas seulement à l’aspect audio du spectacle. Il prend également le temps de peindre sur scène une toile au gré de ses propres mélodies.

La prestation de ce soir a permis à Arthur d’exposer à la fois ses talents de musicien, de peintre et de poète. Les festivaliers qui ont bien voulu s’approcher, écouter et voir cet artiste aux multiples talents ont très bien été servis.

Photos en vrac (par Greg Matthews)

 

Déconstruction

Photo par Greg Matthews

En cette dernière soirée au Parc Hog’s Back, c’est sous la grande tente du Festival Folk d’Ottawa que s’est présenté Thurston Moore, membre clé du groupe alternatif punk rock Sonic Youth, et ses musiciens.

Après quelques problèmes de sonorisation, le groupe nous a servi plusieurs titres de son tout récent album Demolished Thoughts, dont January, un petit bijou musical.

On peut sortir le gars de Sonic Youth, mais on ne peut pas sortir Sonic Youth du gars. L’influence de ce groupe phare des années 1990 est palpable dans le projet solo de Moore. Au son électrisant et à la distorsion auxquels nous sommes habitués, Thurston fait appel à une harpiste et une violoncelliste sur scène afin d’ajouter une nouvelle dimension à son
travail.

La foule attentive rassemblée sous le chapiteau a été charmée par la prestation solide aux atmosphères à la fois planantes et tendues. Pour Moore et sa bande, c’est une question de déconstruction et de reconstruction des mélodies. Le résultat : tout à fait réussi.

 

Vos commentaires