Bernard Adamus

FestiVoix de Trois-Rivières 2016 – Jour 6 | Bernard Adamus chasse la grisaille

Les fans de Bernard Adamus ont dû se ronger les ongles toute la journée hier : devraient-ils assister à ce 6e soir de Festivoix armé de leur parapluie? Il faut se l’avouer, c’est toujours un peu moins festif, et on a moins envie de s’envoyer quelques canettes de bière derrière la cravate sous les averses et le vent frisquet du fleuve. Heureusement, madame météo avait envie de passer du bon temps en compagnie de Bernard et de ses musiciens et a offert un revirement de situation juste à temps pour le concert sur la scène principale, avec Philippe Brach en ouverture.

 

Un départ de tortue pour mieux arriver à point (à qui sait attendre)

La première moitié du concert fut bien tranquille, tant du côté de la troupe sur scène que des festivaliers. Comme si une gêne mutuelle s’était installée, ayant besoin de longs préliminaires pour s’apprivoiser.

Avec aujourd’hui 4 albums en poche, Bernard Adamus tient un concert extrêmement bien rodé, un peu trop même si on est du genre à aimer un peu d’improvisation, de surprises, de frivolités lors d’une prestation en mode festival. Outre les textes sentis, originaux et drôlement bien ficelés de l’auteur-compositeur-interprète, on apprécie particulièrement la fougue et le talent des musiciens de Bernard Adamus sur scène, telle une bande de troubadours, qui nous amène parfois au cœur d’une fête foraine déconstruite, loufoque et animée. Mention spéciale au clarinettiste / saxophoniste qui offre d’excellents moments instrumentaux au fil de la soirée.

festivoix-adamus

Une fois la soirée bien entamée, la foule et les musiciens réchauffés (la gêne dissipée et de nombreuses canettes de bière vides sur le sol du parc portuaire), la dynamique a complètement changé au Festivoix de Trois-Rivières. La foule timide s’est transformée en une masse de grands fans de Bernard Adamus, qui chantait à plein poumon toutes les paroles du grand « brun » préféré des Québécois.

Les ballons ont volé dans les airs au même moment où les bras, les voix et les applaudissements se sont réveillés et le sont restés jusqu’à la fin. L’énergie sur scène s’est elle aussi transformée et, enfin, la magie a opéré. Mieux vaut tard que jamais!

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