Joëlle Saint-Pierre

Francouvertes 2014 – Ronde 1 | À la découverte de Joëlle Saint-Pierre

Les Francouvertes se poursuivent ce soir avec une troisième soirée de préliminaires. En collaboration avec les Francouvertes, les webzines culturels Sors-tu.ca, Baron Mag et Camuz vous présenteront, à chaque lundi, un coup d’oeil singulier sur chacun des trois participants des préliminaires pour chacune des sept semaines de la première étape.

Les 21 artistes en lice dans le cadre des Francouvertes de Montréal ont été dévoilés le 10 février dernier.

L’auteure compositeure interprète et vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre sera à l’honneur ce soir, ainsi que Matt Tomlinson et Michel Robichaud.

– Découvrez l’Ontarien Matt Tomlinson grâce à Camuz par ici

Consultez l’entrevue-bouffe de Baron Mag avec Michel Robichaud


Coup d’oeil sur Joëlle Saint-Pierre

Difficile de décrire l’univers de Joëlle Saint-Pierre sans parler de bulle.

La talentueuse multiinstrumentiste tisse des chansons tout en délicatesse, comme des chemins de travers menant à son imaginaire, à ses pensées intimes et ses états d’esprit, autrement plutôt réservées.

Notre première rencontre avec l’artiste remonte à juin 2012. Alors programmée pour les Francofolies, Sors-tu.ca était allé à sa rencontre dans le cadre de notre série de prestations acoustiques filmées. Joëlle avait alors accepté de monter son imposant vibraphone sur la mini-terrasse du Poutineville, rue Ontario, pour y interpréter Choc Électrique, une chanson qui fait mentir son titre par sa douce splendeur.

 

Peu après, sa prestation aux Francofolies de Montréal nous a convaincus : le charme opère lorsqu’elle se trouve sur scène, enchaînant chansons finement écrites et doucement interprétées, entrecoupées d’interventions teintées d’un humour subtil.

L’effet Joëlle Saint-Pierre s’est manifesté une fois de plus lors de notre troisième rencontre avec l’artiste, lors d’un spectacle-vitrine à RIDEAU, tard un mardi soir, devant une foule de producteurs qui avaient plutôt l’esprit à boire et socialiser. Le petit brin de fille qui s’est pointé sur scène ce soir-là a su imposer sa voix et sa jolie musique sans hausser le ton ; son interprétation a capté l’attention sans effort. On aurait dit que les fêtards étaient soudainement pris d’une envie de se taire, magnétisés par ce qui se passait sur scène.

L’univers de Joëlle Saint-Pierre s’apprécie dans un contexte intime où l’attention du public est à la portée de l’artiste. Comme au Lion d’Or, par exemple.

Allons-y d’une petite prédiction audacieuse : Joëlle Saint-Pierre charmera le public et le jury jusqu’aux finales…

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