Les Hôtesses d'Hilaire

Francouvertes 2014 – Ronde 1 | À la découverte des Hôtesses d’Hilaire

La ronde préliminaire des Francouvertes se termine ce soir avec une septième semaine de compétition. En collaboration avec les Francouvertes, les webzines culturels Sors-tu.ca, Baron Mag et Camuz vous présentent, à chaque lundi, un coup d’oeil singulier sur chacun des trois participants des préliminaires pour chacune des sept semaines de la première étape.

Les 21 artistes en lice dans le cadre des Francouvertes de Montréal ont été dévoilés le 10 février dernier.

Pour cette dernière semaine des préliminaires, le groupe acadien des Hôtesses d’Hilaire débarquera en ville afin de présenter son projet face aux formation de Protofiev et Deux pouilles en cavale, pour une dernière soirée qui s’annonce explosive !

À lire également :

Baron Mag vous présente Protofiev
Camuz vous présente Deux pouilles en cavale


 Coup d’oeil sur Les Hôtesses d’Hilaire

C’est déjà le dernier tour des préliminaires ! Dix-huit artistes ont défilé à date, avec un top trois composé pour l’instant de Joëlle Saint-Pierre, Philippe Brach, et Jacques Bertrand Junior. Mais tout est encore à jouer, et l’attention sera portée ce lundi sur l’explosive formation des Hôtesse d’Hilaire.

Tout droit débarqués du Nouveau-Brunswick, Serge Brideau, Léandre Bourgeois, Micot Fricot, Michel Vienneau et Maxence Cormier sont sur le qui-vive depuis la sortie de leur premier album, Hilaire à Boire, en avril 2013. Des Territoires du Nord-Ouest jusqu’en Europe, la joyeuse troupe acadienne a déjà une bonne expérience de la scène, et compte bien se frayer une place jusqu’en demi-finale lundi au Lion d’Or.

Un rock alternatif solide, aux accents blues, rock’n’roll, voire progressif ; on reconnaît aux Hôtesse d’Hilaire un jeu de scène impeccable et une énergie débordante en concert ! En plus de recevoir régulièrement les louanges des journalistes, le groupe a ainsi déjà obtenu plusieurs distinctions en Acadie, et est petit à petit et train de façonner son public et faire grandir sa notoriété sur la scène musicale québécoise.

Les Hôtesse d’Hilaire préparent en ce moment un deuxième album ainsi qu’une nouvelle tournée en Europe !


L’équipe de Sors-tu a interrogé les Hôtesses d’Hilaire avant leur prestation ce lundi au Lion d’Or :

 

1. Raconte-nous brièvement l’histoire des Hôtesses d’Hilaire.

5 ans passés, le bassiste des HH Michel Vienneau rencontre Serge à Hilaire sur une belle brosse, dans un resto 24 hres à Moncton. Michel lui a demandé s’il voulait faire un groupe de musique. Serge a dit « oui, si tu me laisses tout défaire les stages à la fin des shows » et c’est ça qui est ça!

2. Votre projet a l’air d’être déjà bien lancé, tu attends quoi des Francouvertes ?

De la visibilité…

3. C’est le dernier tour des préliminaires ! Tu as déjà pu écouter le travail des autres participants cette année ? Certains artistes vous ont fait bonne impression ?

Oui, sur Internet, je fais le tour des participants et j’ai tout écouté leur matériel. OUI, absolument! Je suis impressionné du talent.

4. Venant du Nouveau-Brunswick, tu penses relever un défi supplémentaire contrairement aux groupes de la région de Montréal (pour lesquels il sera évidemment plus facile de faire venir leur public) ?

Oui, mais, c’est une réalité puis c’est pas grave.

5. Tu penses que le prix du public en ligne qui a été instauré cette année est justement une bonne initiative pour les groupes comme vous qui viennent de loin ?

C’est une bonne idée, ça donne une chance égale à tout le monde pour ce prix.

6. Le nouvel album est en préparation : ça en est où ?

On vient de finir l’enregistrement. On est à l’étape du mixage. On espère le lancer par la fin mai.

7. C’était important pour vous de privilégier le français dans vos chansons ?

Absolument! C’est à travers la musique et les groupes acadiens, québécois, français que j’écoutais quand j’étais jeune que je me suis intéressé à la langue française et à chanter en français. C’est un combat qu’on mène à chaque jour en Acadie que de garder notre langue. Je suis fier de faire du rock en français et je tente de convertir mes amis francophones qui chantent en anglais de faire la même chose. Je fais la promotion de la musique francophone, underground, moins connue, à ces Acadiens qui connaissent mal la riche scène de la musique québécoise.

8. À écouter certains morceaux de l’EP, les 60s-70s ont l’air d’avoir bercé vos jeunes années…

Le EP, c’est loin en arrière. Deux albums passés. Le temps passe vite !  Le premier album Hilaire à boire, je pense qu’on entend nos influences. Oui, on a tous écouté en grandissant les bons vieux classiques rock francos et anglos. J’ai été exposé jeune à ces styles de musique.

9. Vous préparez également un nouveau passage en France cet été, tu nous en dis un peu plus ?

En France, en Belgique, 38 spectacles sur 5 semaines. Fou! le fun!

10. Vous qui avez déjà joué sur les deux continents, votre ressenti est différent face au public américain et au public européen ?

Les Bretons sont intenses! Ça fête fort, ça se couche tard! Ils sont très réceptifs à notre musique. On a remarqué qu’en France, il y a une qualité d’écoute qui manque des fois en Acadie. Les textes sont importants et les jeunes ont soif pour de la musique rock en français parce que la grande mode du moment là-bas est de chanter en anglais.

Pour le public « américain » « canadien », les anglophones nous donnent une belle place sur la scène atlantique dernièrement. Ils nous demandent pas de chanter en anglais.

11. Raconte-nous ton meilleur show avec Les Hôtesses d’Hilaire.

Ouf! Comme demander de choisir mon enfant préféré (J’ai pas d’enfants tout de suite, mais j’imagine que ce serait difficile). La soirée acadienne à Granby, plusieurs de nos spectacles en Bretagne l’été dernier… nos deux shows au Seashack en Gaspésie (ouch!)… au Deck à Edmundston, au NB (une belle gang de fous), mais le plus mémorable, c’est la St-Jean-Baptiste à Yellowknife, un spectacle en extérieur : lorsque le show a fini à minuit, le soleil brillait encore!

 

Événements à venir

Vos commentaires