Gainsbourg, poète majeur : Un parolier d’exception

Ce soir, à la Place des arts, Jane Birkin fait revivre l’homme à la tête de chou. Accompagnée par les comédiens Michel Piccoli et Hervé Pierre, la muse de Gainsbourg fait la lecture de textes qui l’émeuvent encore 50 ans plus tard.

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Michel Piccoli et Jane Birkin.

Le directeur artistique Pierre Lerichomme, celui dont il était question dans la chanson L’homme dans l’ombre, sort de l’ombre dans Gainsbourg, poète majeur, en sélectionnant soixante textes servant à rendre hommage au chanteur.

« Je pratique un art mineur destiné aux mineures » – Gainsbourg

Selon lui un art mineur, cette lecture à trois voix nous transporte dans l’intimité de Serge Gainsbourg. Elle est la preuve incontestable que l’œuvre du chanteur, dans son intégralité, relève de l’art majeur.

La conférence de presse d’hier, qui se tenait à la Place des arts, nous a révélé trois interprètes émotifs et fébriles à l’idée de faire voyager les mots du poète. « J’ai grandi avec les chansons de Serge Gainsbourg. Je considère que c’est une chance incroyable que j’ai d’entrer dans son lieu secret, dans son intimité », disait Hervé Pierre.

Selon lui, certains textes ont été plus réticents que d’autres à se séparer de la musique, Sous aucun prétexte par exemple.  Les mots de Serge Gainsbourg sont donc bercés par le piano de Fred Maggi tout au long de la lecture.

Sa poésie colorée a charmé, a choqué mais, chose certaine, nous laisse un héritage littéraire audacieux.

« Je me suis fait faire 3 millions de Joconde sur papier cul,
chaque matin j’emmerde son sourire ambigu et je m’en torche le cul. »
– Gainsbourg


Rendez-vous ce soir, à 20h, au théâtre Maisonneuve de la Place des arts. Les billets sont en vente à la billetterie de la Place des arts.

 

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