Just for Laughs

Just for Laughs 2016 | Carrie Fisher Comedy Gala: Princesse Leia, mais encore

Les fans de Star Wars étaient au rendez-vous pour le Carrie Fisher Comedy Gala à la salle Wlfrid-Pelletier, dimanche dernier et pour l’occasion, la très colorée actrice, mieux connue pour son rôle de Princesse Leia dans la saga, n’a pas cessé de nous rappeler qu’elle est bien plus que son personnage, qu’elle a joué dans d’autres films…et qu’elle est une addict.

Carrie Fisher était de passage à Montréal il y a de cela 30 ans, et elle s’est amusé à nous rappeler que la seule chose qui lui soit arrivée de notable, selon le reste du monde, était que Star Wars: The Force Awakens allait paraître, et que le prochain était déjà en tournage en Angleterre.

Parions que les fans de Star Wars étaient gênés d’avoir choisi dans leur garde-robe leur chandail préféré au logo de la saga devant les rappels continuels qu’elle en avait assez et l’air un peu irrité de l’actrice. Ce n’est que de l’humour, direz-vous, oui, mais à quel point devient-il réellement vrai?

Ses autres interventions comptaient un segment sur des films auxquels elle a participé dans sa carrière qui auraient également mérités des suites (When Harry Met Sally qui serait devenu When Mary Divorced Jess) en rappelant qu’il ne faut pas se souvenir d’elle juste pour Star Wars. On a aussi vu un numéro sur les tests de cheveux que Princesse Leia a subis avant de s’arrêter aux fameuses brioches. Fisher a même lancé un coup bas à Disney en disant qu’elle voulait bien nous montrer une photo, mais que la multinationale ne leur permettait pas de le faire.

Elle a terminé sur un numéro chanté sur sa dépendance, un numéro qui est franchement tombé à plat. Carrie Fisher est entrée sur scène accompagnée de deux choristes qui semblaient elles-mêmes ne pas trop assumer la chanson, pendant que l’actrice poussait la note les bras croisés. C’est bien parce que Fisher a chanté qu’elle était « accro aux applaudissements d’inconnus » que ceux-ci ont jailli.

Photo par Eric Myre.

Photo par Eric Myre.

Une animation quelque peu redondante et une finale qui a manqué d’énergie, mais un passage remarqué quand même de l’actrice « qui a provoqué les rêves érotiques d’une génération ». Carrie Fisher était très bien entourée durant la soirée avec tout un éventail d’humoristes: Brian Posehn, Celia Pacquola, Nathan Macintosh, Ivan Decker, Cristela Alonzo, Jim Norton, Joel Creasey et Ronny Chieng.

Voici les moments de ses invités qui ont retenu notre attention:

Brian Posehn: Geek assumé

Il a d’abord été introduit comme « ce gars-là de ce truc-là », comptant beaucoup de rôles secondaires dans sa carrière, mais Brian Posehn est lui aussi beaucoup plus que son profil IMDB: il est aussi un grand fan de Star Wars. Si Fisher voulait taire le sujet, Posehn s’en est donné à coeur joie de ramener le sujet sur la table. Il nous a raconté sa relation amour-haine avec la série —  l’amour de la première trilogie, la haine des éditions spéciales et de la deuxième trilogie — mais aussi comme le plus récent chapitre de la saga a su le réconcilier avec celle-ci, puisque ses deux meilleurs amis, Han et Chewie, étaient de nouveau ensemble.

Photo par Eric Myre.

Photo par Eric Myre.

Celia Pacquola: Célibataire, ouin pis!

Pour Celia Pacquola, c’était une question de démontrer qu’elle est bien plus que son état civil. Elle nous a présenté tous les avantages de voyager en étant célibataire — « parce que de toute façon, les histoires de couples en voyage, c’est plate! » — mais aussi toute la difficulté qu’entraîne le fait de devoir sortir avec des inconnus. Elle a terminé son numéro avec une réflexion existentielle solide: imaginez s’il fallait appeler les bagues de doigts comme on appelle les bagues d’orteil (toe ring), ça donnerait « finger ring ». Imaginez maintenant tous les jeux de mots possibles.

Photo par Eric Myre.

Photo par Eric Myre.

Ivan Decker: Le mâle

L’humoriste canadien Ivan Decker n’a pas lancé son numéro sur les blagues les plus solides, sa peur des araignées ou le fait qu’une mangue est un fruit extrême, par exemple, mais il s’est absolument bien rattrapé avec un segment sur les annonces de savon pour le corps. Il nous a fait la comparaison entre les publicités pour hommes et pour femmes qui était à se rouler par terre. Ces blagues ont assurément sauvé son numéro.

Joel Creasey: Twitter Wars

L’Australien Joel Creasey nous a raconté un fait vécu, comme quoi les chicanes sur Twitter qu’aux ex-chanteuses country et aux stars de télé-réalité. Un peu avant de lancer la nouvelle année, le célèbre acteur Russell Crowe partait en vacances en famille et a appris, par moyen de confiscation, que les hoverboards sont interdits à bord des avions. Il s’en est donc pris par Twitter pour témoigner de tout son mécontentement. Et, comme Joel Creasey l’a si bien expliqué, quand un conflit en ligne ne te concerne pas, tu te dois d’y mettre ton grain de sel, évidemment! C’est exactement ce qu’il a fait et, bien sûr, la seule personne à qui Russell Crowe a répondu, c’était lui! Le numéro nous a fait se bidonner, probablement parce que le sujet est tout à fait actuel. Enfin un qui nous a parlé d’actualités sans mentionner Trump!

Photo par Eric Myre.

Photo par Eric Myre.

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