Adrian Belew Power Trio

King Crimson | Les 10 meilleures chansons

Le légendaire groupe King Crimson sera en spectacle ce soir et demain au Théâtre St-Denis 1 à Montréal. Pour l’occasion, nous avons pensé sonder notre expert en matière de King Crimson, notre collaborateur Jean-François Tremblay, afin d’établir une liste des 10 meilleures chansons de Crimson.


En décembre 1969, Pete Townshend, leader du groupe The Who, s’exclame dans le magazine Rolling Stone au sujet du premier album de King Crimson, In The Court of the Crimson King: « Un chef-d’œuvre troublant! »

Fondé et mené par Robert Fripp, guitariste de génie au caractère sévère (voire despote aux yeux de certains), King Crimson a connu maints changements de personnel au cours de son histoire, et son style n’a jamais cessé d’évoluer. Greg Lake, John Wetton, Bill Bruford, Adrian Belew, Tony Levin et plusieurs autres y sont tour à tour passés, chacun y laissant sa marque.

Le groupe a influencé des générations de musiciens en créant les premières pièces maîtresses du rock progressif, pavant ainsi la voie à tous les Yes, Genesis, Gentle Giant et autres formations du genre.

King Crimson demeure aujourd’hui une bête unique, insaisissable, qui ne se laisse pas apprécier facilement. Ces dix sélections, tirées de son étrange discographie, offrent une porte d’entrée sur un univers musical étonnant (et parfois étourdissant)…


 21st Century Schizoid Man

Avec sa pochette troublante (peinte par un jeune artiste de 23 ans qui est décédé dans les mois suivants la sortie de l’album), le premier album de King Crimson avait déjà de quoi frapper l’imaginaire.

Ajoutez à cela sa première chanson, un rock intense de plus de sept minutes qui frappe comme un coup de poing au ventre; guitares et sax percutant l’oreille, effets de distorsion sur la voix de Greg Lake qui chante d’étranges paroles signées Peter Sinfield, section instrumentale du milieu qui mélange habilement le jazz et le rock, section rythmique endiablée, tout y est. 45 ans plus tard, on trouve difficilement une pièce d’ouverture plus marquante que celle-ci.

Deux versions live:

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