L.A. Foster

L.A. Foster lance son EP SAUDADE | S’auto-déraciner

Lesley Ann Foster  fait dans l’électro-pop, avec une touche de reggae et de dance. L’artiste canadienne, qui avait fait de Montréal son lie d’adoption, lance son premier EP ce samedi à l’Emerald (le fameux « bar sans nom » sur l’avenue du Parc). Il s’intitulera SAUDADE, ce qui en portugais signifie l’amour qui reste après le départ d’un être cher.

C’est sa curiosité envers les différences cultures qui rend sa musique touche-à-tout : elle grandit à Edmonton, mais prend le temps de vivre un peu partout, notamment en Argentine. Dans les dernières années, c’est Montréal qui devient sa maison, ville qu’elle quittera sous peu, après une dizaine d’années.

Bye-Bye maison!

Avec une dizaine d’années d’expérience en tant que musicienne montréalaise, elle profite de la ville pour y rencontrer plusieurs artistes qui désirent faire les mêmes projets qu’elle. Elle prête d’ailleurs sa voix à Karneef et Mozart’s Sister, et rencontre John Shape du projet Beaver Sheppard et Scott Hardwell, qui seront d’ailleurs ses invités spéciaux à l’Emerald ce samedi. Ses collaborations forgent sa carrière, puisqu’elles l’ont aidée à découvrir son son.

C’est ce qui rendra son lancement encore plus important à ses yeux, puisqu’elle aura l’opportunité de remercier tous les artistes qui l’ont encouragée pendant ces dix ans à Montréal, avant de quitter.

Pour un avant-goût du 28 novembre, elle était de passage vendredi dernier à notre émission Sors-tu (à la radio)?, où on y jase de son parcours vers les 10:00:

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