Galaxie

Lancement de Galaxie | Un Super Lynx Deluxe envahit le cabaret La Tulipe

En ce dernier jour de janvier, le groupe de rock-électro Galaxie a convié les Montréalais au cabaret La Tulipe pour le lancement de leur nouvel album Super Lynx Deluxe. L’occasion de revoir le groupe sur scène, et de discuter avec Olivier Langevin, le guitariste-chanteur-compositeur et frontman de Galaxie, juste avant qu’il ne monte sur scène.

La salle est comble et l’ambiance électrique. Le public ne retient pas son enthousiasme et son impatience. Dans une semi-pénombre, on aperçoit les membres de Galaxie parés de leurs costumes de scène prendre peu à peu place derrière leurs instruments respectifs, au seul son unique et lancinant du tom basse de la batterie. L’assistance retient son souffle.

Puis c’est un déferlement de notes, de lumière et de lasers. Au centre de la scène, on a droit un Olivier Langevin survolté et charismatique qui assure le show et donne tout ce qu’il a. L’homme de scène a pris le pas sur le sympathique et affable musicien qui confiait sa nervosité quelques instants plus tôt. « Avec l’expérience, on contrôle mieux quelques petits trucs mais on redevient ado dans ces moments là et on perd le contrôle quand même », avoue l’artiste dans un sourire avant de rajouter que « on se met en danger, mais c’est pour ça qu’on fait ce métier et qu’on aime ça même au bout du 5ème album».

Le dernier né s’appelle Super Lynx Deluxe, en référence au nom d’une guitare et de l’anecdote qui va avec. « J’ai acheté cette guitare complètement par hasard en accompagnant Fred (Fortin), qui cherchait sa Cougar Bass, raconte Olivier Langevin. Puis j’ai nommé un dossier de travail Super Lynx Deluxe et Fred m’a dit : « c’est obligatoire qu’on appelle notre album comme ça ! » ».

L’album se compose de 10 tounes pleines d’énergie et aborde des thèmes chers au chanteur de Galaxie comme la mort ou la fête.

Je crois que j’ai juste très peur de la mort en fait et puis de manquer des partys aussi…

Si le chanteur exorcise ses démons à travers ses textes, la composition de la musique se fait, elle, de manière collégiale. « On attaque souvent avec le combo guitare/synthé/batterie et puis on arrange au fur et à mesure des répétitions, c’est vraiment un travail de groupe en particulier pour cet album-là où je voulais que tout se fasse ensemble du début à la fin ».

Et même si cet album a des sonorités très électro à l’instar des deux précédents le leader de Galaxie précise que « on joue de nos instruments avant toutes choses, c’est juste les effets qu’on rajoute qui donne cette sonorité-là, mais on reste un groupe de rock ».

Justement quand on lui demande que répondre à ceux qui affirment que le rock en français ne se fait pas, le chanteur réagit. « Il y a eu et il y a encore de très bon groupes de rock francophone, que ça soit du coté du Québec ou de la France ». Galaxie s’y était d’ailleurs produit il y a quelques années dans des festivals renommés comme les Vieilles Charrues. « On aimerait beaucoup y retourner mais ça demande du temps et puis maintenant on a certaines obligations qu’on n’avait pas à l’époque », déclare le jeune papa ravi.

Pour l’instant, quelques dates sont prévues au Québec et annonce le début d’une grosse tournée. « On a vraiment hâte de jouer ce nouvel album sur scène, de le présenter au public et de partager toute cette énergie. »

Quant à la soirée de lancement après quelques tounes ultra-pêchues de Super Lynx Deluxe, les Galaxiens repartent conquis, les oreilles ravies et des lasers plein les yeux. Un départ réussi donc, qui annonce de belles choses pour la suite.

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