Laura Marling

Laura Marling au Théâtre Corona | Ode à la musique

Samedi soir, la sublime Laura Marling était de passage en ville pour présenter son plus récent album, « Super Femina ». Armée de son talent brut, de quelques musiciens et de fleurs blanches, elle nous réservait une soirée bien sentie, où elle laissait son folk-gospel parler de lui même.


La chanteuse britannique commence la soirée à 20h30 tapant. En fait, c’était le groupe Valley Queen qui devait briser la glace, mais ce dernier a malencontreusement dû annuler sa présence. Bien qu’on aurait aimé entendre le indie folk de la formation californienne, Laura n’en a avait vraiment pas besoin pour ensorceler sa foule.

Elle lance la partie avec Soothing, le premier extrait de son excellent sixième opus, Super Femina. Déjà, ses prouesses à la guitare et sa voix angélique (qui sonne exactement comme sur ses albums) impressionnent. Le spectacle continue avec d’autres titres de son plus récent effort. Wild Fire, The Valley, Don’t Pass Me By, la foule reste complètement silencieuse, préférant plutôt écouter les mélodies enivrantes qui se présentent à elle.

Bien que tout le monde apprécie ce nouveau matériel, il y a définitivement un penchant pour ses plus vieux morceaux. Par exemple, lorsque Laura entame les premières notes de What He Wrote, la foule se met à doucement murmurer les paroles avec elle. Bien sûr, on ne veut pas camoufler sa voix captivante!

Vers la moitié du spectacle, Laura se retrouve seule sur scène. Enfin, elle n’est pas complètement seule; elle a encore sa loyale guitare accrochée au cou. Elle nous réserve trois morceaux en version solo, dont une reprise de For The Sake of The Song de Townes Van Zandt. Il faut dire, Marling se porte très bien seule sur scène, elle n’a vraiment pas besoin de l’aide de qui que ce soit pour l’accompagner!

Au retour des musiciens, on continue à piger dans le répertoire de Marling; Daisy, How Can I, Once… Par contre, c’est lorsqu’elle entame Sophia que le public est à son comble. On l’entend même chanter, un peu plus fort cette fois, mais pas trop.

Puis on a droit à un “entracte”. En fait, il n’y a pas de rappel ou quoi que ce soit alors, à la place, chaque musicien doit dire un fait amusant. On apprend entre autre que les pieuvres ont neuf cerveaux et sept coeurs et que la religion la plus prédominante au Québec est le hockey. Ce petit numéro rigolo se mariait bien au reste du spectacle, et permettait de montrer un côté plus humoristique chez l’artiste, soit un côté d’elle qu’on n’a pas souvent la chance de voir. Mine de rien, Laura clôture la soirée avec Once puis la magnifique Rambling Man, chantée avec l’aide de la foule.

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