Le retour de Vianney sur la scène montréalaise | Simplicité et sensibilité

Après son premier concert sur le sol américain en juin dernier lors des FrancoFolies de Montréal, Vianney est revenu jeudi soir en grande forme, cette fois-ci sur la scène de l’Astral, dans le Quartier des spectacles. Accueilli par un public motivé, plutôt français et féminin, ce jeune Parisien à la voix tendre et aux paroles couleur pastel a su, une nouvelle fois, établir un dialogue avec le public et lui faire explorer son univers.

Alors que le public a pris place depuis plusieurs dizaines de minutes autour des tables de la salle, Vianney surgit avec sa chemise à carreaux, sa guitare et son sourire charmeur. Seul sur scène, accompagné tout simplement de sa guitare, le chanteur nous propulse dans son orchestre fabriqué de toutes pièces en superposant basses percussives, rythmiques répétitives et mélodies chantantes à l’aide des pédales au sol.

Il ouvre la scène avec une inédite de son nouvel album, dans les bacs à partir du 25 novembre – une chanson témoignant d’un album prometteur, qui, selon l’artiste se révèle « plus boisé et épuré ». Accompagné des harmonies du public réceptif et connaisseur, le chanteur fait ensuite redécouvrir ses premiers singles – Aux débutants de l’amour, Veronica, Les gens sont méchants, avec le souci constant de les rendre toujours plus vivants et singuliers.

Bien que l’ambiance commence à s’échauffer, le concert s’interrompt pour quelques minutes de pause afin que le public puisse se restaurer et se désaltérer, à la demande de la salle de concert. Vianney revient avec la même énergie et l’envie d’essayer « de nouvelles choses » avec ce « public bienveillant » en proposant des chansons inattendues.

Il interprète ainsi des chansons diverses et variées – Ma force destinée à Céline Dion, à l’origine pour guitare et chant, Case of you de Joni Mitchell, Je m’en vais de son nouvel album, avant de réconforter le public avec celles de son premier CD – une compilation de Mon étoile, Chanson d’hiver, et Notre-Dame des oiseaux, à la demande des spectateurs (spectatrices ?) admiratifs.

Malgré les tables et les chaises offrant toutefois une vision optimale et une acoustique soignée, la salle a contribué à l’intimité et l’épuration du concert. Bien qu’il soit encore tout frais, notre jeune auteur-chanteur-compositeur sait maintenir l’attention du public grâce à sa présence touchante et attachante, sa simplicité et sa sensibilité – bref, un artiste plein de douceur et d’innocence à découvrir.

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