Justice

Les 10 ans d’Ed Banger Records au Métropolis de Montréal

C’est l’Halloween. L’offre de party en tout genre dépasse probablement la demande. Et pourtant suffisamment des bonnes gens ont décidé de converger vers le Métropolis pour le remplir à ras bord. Un choix judicieux, parce que Breakbot, Busy P et Justice ont donné pas mal mieux que des bonbons.

Il faut dire qu’ils avaient de quoi fêter, ces artistes, parce qu’en plus de l’Halloween, c’était le 10e anniversaire de la presque mythique maison de disque Ed Banger Records (fondée par Busy P lui-même). Et fêter, ce fut fait.

Photo par Benoît Turcotte.

Breakbot. Photo par Benoît Turcotte.

La foule, composée de plusieurs célébrités telles le Grand Schtroumpf, Thor, Kick-Ass et Hunter S. Thompson, a donc eu droit à un spectacle qui ne s’est terminé qu’aux petites heures du matin.

C’est sur un enchaînement de remix de succès-souvenirs genre It’s Tricky de Run-DMC, I’m So Excited des Pointer Sisters, du Joan Jett et même du Junior Senior que Justice aura mis fin à la longue soirée. Même s’ils n’étaient qu’en formule « DJ set », le duo français a réussi en enfiévrer la place au complet.

On peut par contre leur reprocher d’être totalement statiques, mais bon, c’est pas mal ce qu’on peut reprocher à n’importe quel DJ.

Entre autres à celui qui a occupé la scène avant Justice, Busy P. Statique, bien qu’il ait tenté quelques interactions avec la foule. Dont une tentative de faire allumer plein de briquets dans la salle, qui nous a alors exposés à la conclusion suivante : En 2013, il y a beaucoup moins de gens qui traîne des briquets.

Photo par Benoît Turcotte.

Busy P. Photo par Benoît Turcotte.

Raté.

Côté musique, par contre c’était réussi. Le géant de la french touch a opté pour une liste de chansons beaucoup moins axée sur la nostalgie et beaucoup plus sur l’envie de danser de manière frénétique. La performance en devenant alors franchement teintée de musique plus dance qu’électro.

Breakbot, qui assurait la première partie de tout ceci, fut le seul à apporter une dimension « organique » à sa prestation, en appelant au micro à quelques reprises un chanteur franchement suave, un bassiste et un guitariste. Ce qui donnera une très jolie version de Baby, I’m yours.

Mais bref, il fallait être prêt à suer et à veiller tard. Ce qui devrait toujours être le cas quand quelqu’un va voir Justice.

Photos en vrac
par Benoît Turcotte

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