Victor

MEG 2015 – Jour 2 | Fakear et Robert Robert au Belmont

Deuxième soirée du Festival MEG, et c’était du côté du Belmont que l’on a eu droit à une musique fraîche et dansante. Aux contrôles, on retrouvait le DJ et producteur montréalais Robert Robert, ainsi que le Français Fakear

Robert Robert

Sur des fonds de projections stroboscopiques intégrant images de fruits et figures géométriques se déplaçant au rythme de la musique du DJ, Robert Robert nous a offert une trame sonore joyeuse.

Joyeux et frais, ce sont les mots à retenir. Le jeune artiste est à peine âgé de 20 ans et fait partie de cette génération d’artistes qui mixent de nombreux styles tout au long de leur performance. Hier soir, Robert Robert y est allé en variété et en festivité pour son choix musical.

Entre house, garage, trap et compositions exclusives, rares étaient les moments que l’on pouvait passer sans taper du pied. Même si les ambiances et les tempos changeaient de manières successives entre chaque 3-4 pièces balancées, le DJ était sur le rythme et cernait très bien le public qui ne pouvait qu’apprécier les transitions hyper rapides.

Même si les styles jouées lors de cette première partie était issus de beaucoup de courants électroniques, Robert Robert était très sélectif quant à l’énergie de son set. Les morceaux avaient tous ce petit côté accessible et pop, tantôt  »bangerz », tantôt hip-hop, mais toujours agréable à entendre, que l’on soit un habitué des clubs night ou non!

Pour commencer cette première fin de semaine du MEG sur un pas de danse, c’était au Belmont qu’il fallait être.

Fakear

C’était une première nord-américaine pour le Français d’origine, mais assurément pas la dernière. Fakear est le nouveau buzz sur la scène électronique mondiale. Son style réunit le côté mélodique du hip-hop, dû aux échantillonnages de riffs propre au style, ainsi qu’une énorme dose de basse et de percussions électroniques pour faire danser un Belmont plein à craquer.

À peine sur scène pour faire un test de son et installer son équipement, la foule criait déjà en suivant le rythme de la chanson diffusée par l’ingénieur de son à la console entre les deux performances. Qu’on se le dise, on attendait le prodige avec beaucoup d’impatience et d’intrigue face à son set live.

Normalement accompagné de musiciens sur scène, c’est un Fakear en version solo que l’on a pu contempler hier soir.

L’artiste possède plusieurs succès à son actif et nous avons pu les contempler avec une saveur différente que sur disque. Entre les échantillonnages arabes et orientaux comme on a l’habitude d’entendre sur album, Fakear modifiait la structure de ses compositions. Plusieurs chansons exclusives ont été jouées, et un petit coté africain persistait dans chacune des nouveautés présentées.

Un mélange entre world-music, électronique et piste de danse manipulé avec aisance par les mains de Fakear. C’est ce qui est à retenir de cette première de Fakear en terre canadienne.

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