Notre entrevue-questionnaire à Cakes Da Killa

L’excentrique Cakes Da Killa s’amène au Centre Phi, à Montréal, ce samedi 28 novembre. Question de faire davantage connaissance avec cet intrigant personnage du « hip-hop LGBT », nous avons soumis à Rashard Bradshaw un petit questionnaire tout simple.

 

Quelle est l’histoire derrière le nom Cakes Da Killa ?

Il n’y a pas vraiment d’histoire. Je voulais simplement un nom qui puisse représenter à la fois mon « sweet wit », et mon « killer delivery », et c’est ainsi qu’est né « Cakes Da Killa ».

Quelle serait la « recette » d’une chanson parfaite de Cakes Da Killa ?

Je sais pas trop. J’aime bien me dire que chaque chanson a sa propre recette en quelque sorte…

Tu as lancé 2 EP à date : I Run This Club et #IMF. Plusieurs des chansons qu’on y trouve ressemblent à de petits contes des temps modernes. T’inspires-tu d’histoires réelles pour composer ?

Je tire beaucoup d’inspiration de ma propre vie, en fait. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai emménagé à New York : pour ajouter du piquant à ma vie. Et j’adore traiter de mes aventures dans mes chansons.

Y’a-t-il un sujet qui t’inspire davantage à écrire ?

Les relations humaines et le voyage sont parmi mes sujets préférés, parce que c’est ce qui a le plus d’impact sur ma voix en tant qu’artiste.

Tu as collaboré avec plusieurs artistes. Avec qui aimerais-tu collaboré ou quelle chanson aimerais-tu sampler ?

J’ai fait la première partie de Kaytranada et c’est un de mes DJ/producer préférés.

J’adorerais travailler avec Tink ou Nicki Minaj. Du reste, j’adore « flipper » des échantillonages et il y en a juste trop qui m’intéressent pour en choisir un seul, c’est impossible.

Photo par Sam Evans-Butler

Photo par Sam Evans-Butler

Tu as débuté ta carrière en publiant tes chansons sur Facebook. Crois-tu que les médias sociaux changent la donne dans l’industrie de la musique pour les artistes indépendants ?

Tout à fait! Les médias sociaux offrent une plateforme à plusieurs artistes qui ne se feraient pas remarquer autrement, même s’il y a des avantages et des inconvénients à ce genre de chose. C’est « cute » d’être capable de faire des petits « moves » indépendants par le biais des médias sociaux, mais ça rend aussi la musique plus facile alors le marché devient saturé.

Tu as commencé à faire des démos maison vers 2011. Depuis, ta carrière a pris son envol, surtout depuis la parution de ton mixtape de 2014, Hunger Pants. Quel est le meilleur moment de ta jeune carrière à date ?

Je ne prends certainement rien pour acquis, et franchement, j’apprécie tout ce qui m’arrive. J’ai tendance à me concentrer sur ce qui s’en vient, mais c’est « cute » de voir ta face sur le dessus d’un magazine.

Tu détiens un baccalauréat en mode… alors on va présumer que ton oeil « artsy » est plutôt développé. Quelle part d’implication conserves-tu dans la direction artistique des éléments visuels de ta carrière : de tes vidéoclips aux pochettes de mixtapes et EP ?

Je suis 100% en contrôle de tout. Qu’on apprécie ou pas, tous mes visuels sont une représentation d’où j’en suis à un certain moment de ma vie.

Ton premier album complet devrait paraître sous peu, selon certaines rumeurs. On peut s’attendre à quoi ?

Je n’en sais rien, le contexte change constamment… Mais je sais que ça combinera tous mes aspects préférés de mes oeuvres antérieures.

Tu seras en spectacle ce samedi au Centre Phi. À quoi peut-on s’attendre ?

Rien de bien différent de ce à quoi j’ai habitué les gens. Cela fait un certain temps que je ne suis pas revenu à Montréal.

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