Florence + The Machine

Osheaga 2012 – Jour 1: Florence & The Machine, Franz Ferdinand, Of Monsters and Men et fun.

3 août 2012 – Parc Jean-Drapeau (Montréal)

Cette première journée avait déjà une excellente programmation pour débuter le long week-end d’Osheaga du bon pied. Non-seulement la chaleur et le soleil étaient au rendez-vous, mais la bonne humeur et l’énergie des groupes Florence & The Machine, Franz Ferdinand, Of Monsters and Men et fun. également.

Florence & The Machine

Florence & The Machine par Pierre Bourgault.

La prestation de la grande Florence Welch et sa bande était probablement l’une des plus attendues, vendredi, à en juger par la foule immensément dense qui les attendait à la Scène de la Rivière. Fidèle à sa grâce et son élégance, Florence a fait son entrée sur scène vêtue d’une longue robe fluide bleu royal, ornée de strass et de diamants aux poignets.

Dosant avec adresse une attitude à la fois posée et dynamique, Florence a piloté de main de maître son spectacle du début à la fin. Très solennelle, on la sent constamment submergée d’émotions, profondément absorbée par sa musique et son art. Pas étonnant que son deuxième album s’intitule Ceremonials, un titre qui lui va comme un gant. Mais cet air plus sérieux ne l’empêche pas pour autant de gambader gracieusement sur scène lors de chansons plus rythmées, bien au contraire.

Florence Welch par Pierre Bourgault.

Juste avant d’entamer Rabbit Heart (Raise It Up) l’artiste rousse a invité couples et amis à monter sur les épaules de chacun, ce que plusieurs ont fait pour toute la durée de la chanson.

Elle a ensuite invité tout le monde à se « donner de l’amour » en faisant des câlins à ceux qui se trouvaient autour. Hippie dans l’âme cette Florence.

Le spectacle a atteint son paroxysme avec les deux dernières pièces, Shake It Out, pour laquelle la fin a même été remixée, et Dog Days Are Over, son tout premier succès radio. Un moment tout simplement magique, passé avec une grande dame, une grande magicienne musicale.

Grille de chansons
Only If For A Night
What The Water Gave Me
Cosmic Love
Rabbit Heart (Raise It Up)
Spectrum
Never Let Me Go
Shake It Out
Dog Days Are Over

Photos en vrac
(par Pierre Bourgault)

Franz Ferdinand

Franz Ferdinand par Pierre Bourgault.

Tout juste avant Florence &The Machine, c’est Franz Ferdinand qui a investi les planches de la Scène de la Rivière pour transformer le Parc Jean-Drapeau en plancher de danse rétro. Bien que plutôt statiques derrière leurs micros et instruments, les membres de Franz Ferdinand ne se sont pas gênés pour interpeller la foule à plusieurs reprises, à coups de « Osheaga! », ce qui fonctionnait à tout coup.

Le quatuor n’a pas écarté ses vieux succès tels que Do You Want To, Take Me Out et This FFFire au grand plaisir de tous. Un peu avant de conclure, le quatuor s’est adonné à un énorme « solo » de drum où les quatre musiciens se sont retrouvés à frapper sur la batterie, un beau moment.

Si la performance de Franz Ferdinand n’avait rien d’impressionnant ou de particulièrement marquant, on était tout de même très heureux de les voir à nouveau dans la métropole. Mais peut-être qu’un spectacle plus intime s’accorderait mieux à la personnalité du groupe.

Photos en vrac
(par Pierre Bourgault)

Of Monsters and Men

Of Monsters and Men par Pierre Bourgault.

On aurait dit que tout Osheaga s’était donné rendez-vous à la Scène Verte, en fin d’après-midi pour accueillir les Islandais Of Monsters and Men. En fait, cette scène qui a été déplacée cette année pour offrir plus d’espace aux festivaliers affichait plus que complet et le sextet y a fait honneur.

Livrant probablement l’une des performances les plus mémorables du festival cette année, Of Monsters and Men a présenté son premier opus, My Head Is An Animal avec brio.

Particulièrement réussie, Little Talks, premier extrait radio issu de cet album, a complètement soulevé la foule qui tapait des mains à l’unisson et chantait avec un plaisir évident. Une ambiance que bien d’autres groupes présents ce week-end pourraient envier, puisqu’étonnament, leur musique se prêtait parfaitement au contexte festivalier et on en aurait voulu bien plus!

Photos en vrac
(par Pierre Bourgault)

fun.

fun. par Pierre Bourgault.

C’est avec fun. que nous avons entamé ces trois jours de festivités musicales et un peu comme en mai dernier au Cabaret du Mile-End, fun. a livré la marchandise. Reprenant une grille de chansons en version écourtée similaire à ce spectacle qui affichait complet, fun. a profité de la grande scène qui s’offrait à eux, ce qui a permis une plus grande présence que dans la petite salle du Mile-End.

Avec beaucoup d’entrain, Nate Ruess a beaucoup sollicité la participation du public, pour ses choeurs notamment, qui a répondu avec plaisir. Les trois énormes lettres au fond de la scène résumaient bien nos impressions du spectacle: F-U-N. Un jeu de mot facile, mais oh combien exact à regarder les mains tendues vers le ciel et les jambes qui dansaient.

Le trio a terminé sa prestation avec ses deux plus récents succès, soit We Are Young, bien sûr, qui a sans surprise suscité la plus grande réaction de la part de la foule et l’excellente Some Nights qui ouvre leur album du même titre.

Grille de chansons

One Foot
Walking The Dog
Why Am I The One
At Least I’m Not As Sad
Carry On
Barlights
We Are Young
Some Nights

Photos en vrac
(par Pierre Bourgault)

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